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Le sixième jour du procès de Marc-André Grenon, accusé de meurtre au premier degré et d’agression sexuelle grave, s'est ouvert avec le témoignage de la pathologiste, la Dre Caroline Tanguay.
Le sixième jour du procès de Marc-André Grenon, accusé de meurtre au premier degré et d’agression sexuelle grave, s'est ouvert avec le témoignage de la pathologiste, la Dre Caroline Tanguay, qui a parlé en détails des blessures de Guylaine Potvin, au palais de justice de Chicoutimi.
Les parents de Guylaine Potvain étaient également présents pour son témoignage.
La Dre Tanguay a notamment décrit les blessures inscrites dans le rapport du docteur Claude Potel, celui qui a réalisé l’autopsie sur le corps de la victime à l'époque.
Au moment de l'autopsie effectuée sur le corps entre les 1er et 2 mai 2000, des prélèvements ont été réalisés au niveau des organes génitaux de la victime pour tenter de trouver du sperme ou de l'ADN étranger ainsi qu'au niveau des seins pour tenter de trouver des traces de salive ou de l'ADN étranger.
Selon le médecin responsable de l'autopsie, la victime serait décédée par «strangulation manuelle à l’aide d’un objet» car des lésions avaient été constatées sur le cou. Les marques sur son visage auraient également confirmé cette hypothèse.
Des blessures avaient été constatées au niveau du sein gauche et des organes génitaux. Les ongles des mains de la victime avaient été coupés et envoyés au biologiste pour analyse à l'époque. D'ailleurs, un poil retrouvé sur le t-shirt de la victime, un élément qui a été déposé en preuve, avait été aussi envoyé pour analyse au laboratoire.
D'ailleurs, il était possible de constater la trace d’une bague manquante à l’annulaire droit de la victime, au moment de l'autopsie.
Le contre-interrogatoire de la Dre Tanguay se déroulera mercredi. Plus tard dans la semaine, les colocataires de Mme Potvin témoigneront en cour.
Lundi, le juge François Huot a lu plusieurs admissions au jury concernant, entre autres, les empreintes retrouvées sur les lieux du crime qui ne permettaient pas d'identifier clairement l'accusé.
Avec les informations de Pierre-Alexandre Fontaine pour Noovo Info