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Les audiences du procès de Marc-André Grenon, accusé de meurtre au premier degré et d’agression sexuelle grave, ont repris lundi matin au palais de justice de Chicoutimi.
Les audiences du procès de Marc-André Grenon, accusé de meurtre au premier degré et d’agression sexuelle grave, ont repris lundi matin au palais de justice de Chicoutimi.
La Couronne a reconnu devant le tribunal que les empreintes retrouvées sur les lieux du crime ne permettaient pas d'identifier clairement l'accusé, en ce cinquième jour de procès.
Parmi les empreintes «partielles» relevées sur plusieurs bureaux dans l’appartement, sur la boîte de préservatifs saisie et sur le mur à la tête de lit de la victime, aucune ne correspondait clairement à celles de Marc-André Grenon. Ce sont donc des empreintes que l'on n'est pas en mesure d'identifier.
Aussi, il n'est pas possible actuellement de comparer les empreintes dentaires de l'accusé lorsqu'on l'a arrêté en 2022 à celles retrouvées sur le sein gauche de la victime.
Toutefois, cela ne signifie pas que l'accusé n'était pas présent sur les lieux du crime. Mais, ces empreintes ne le condamnent pas non plus, a précisé le juge François Huot au jury.
D'ailleurs, le contre-interrogatoire du technicien en scène de crime André Lecomte s'est poursuivi lors de l'audience en matinée. La défense a remis en question certains éléments présents dans son rapport. Notons que certains détails sont manquants à la mémoire du technicien, en raison notamment du fait que le crime s'est déroulé il y a 24 ans.
Vendredi dernier, M. Lecomte avait raconté que la chambre dans laquelle Guylaine Potvin, retrouvée morte en avril 2000, laissait des traces de violence. Le désordre de la chambre de l’appartement de Jonquière était probablement le résultat d’actes de violence, avait-il estimé.
Lors du contre-interrogatoire de la défense vendredi, le spécialiste en scène de crime à la retraite avait précisé qu’il n’y avait aucun signe d’entrée par effraction dans l’appartement. Une photo de la porte d'entrée a d'ailleurs été remise en preuve.
De plus, la ceinture, qui avait été premièrement aperçue par les travailleurs paramédicaux dans la chambre de la victime, était le seul objet identifiable avec lequel il aurait été possible de faire une strangulation.
Le témoignage du pathologiste devait se dérouler lundi après-midi mais aura lieu mardi. Ce dernier devrait donner plus d'explications sur le crime commis.
En fin de journée lundi, trois admissions supplémentaires ont été déposées su tribunal: celle que la victime a des blessures au niveau des parties génitales, celle disant que les traces de dents sur le sein gauche de la victime sont d’origine humaine et celle révélant qu'il n’y a aucune trace de drogue et d’alcool dans le sang de la victime, selon l'autopsie.
Avec les informations de Pierre-Alexandre Fontaine pour Noovo Info