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La chambre dans laquelle Guylaine Potvin, retrouvée morte en avril 2000, laissait des traces de violence, selon le témoignage d'un technicien en scène de crime.
La chambre dans laquelle Guylaine Potvin, retrouvée morte en avril 2000, laissait des traces de violence.
C’est ce qu’a raconté le technicien en scène de crime qui était présent sur les lieux du crime à l'époque, lors du quatrième jour du procès de Marc-André Grenon, accusé de meurtre au premier degré et d’agression sexuelle grave.
Le désordre de la chambre de l’appartement de Jonquière était probablement le résultat d’actes de violence, a estimé André Lecompte lors de son témoignage.
L'état de la pièce était «anormal», a-t-il ajouté.
Les tiroirs étaient ouverts. Les draps du lit étaient au sol. Des traces tachaient les murs et le corps de la victime. Les traces aux murs étaient impossibles à identifier, même en laboratoire, toujours selon le témoignage de M. Lecompte.
Lors du contre-interrogatoire de la défense, le spécialiste en scène de crime à la retraite a précisé qu’il n’y avait aucun signe d’entrée par effraction dans l’appartement. Une photo de la porte d'entrée a d'ailleurs été remise en preuve.
De plus, la ceinture, qui avait été premièrement aperçue par les travailleurs paramédicaux dans la chambre de la victime, était le seul objet identifiable avec lequel il aurait été possible de faire une strangulation.
Notons que le contre-interrogatoire de M. Lecompte par la défense n’est pas complet. Il s'achèvera lundi. D'ailleurs, le témoignage du pathologiste est également attendu.
Le procès d’une durée de cinq semaines a été mis sur pause jusqu’à lundi prochain au palais de justice de Chicoutimi. Le juge présidant l’affaire, François Huot, doit s’absenter pour participer à l’assermentation de nouveaux juges, à Québec.
Avec les informations de Pierre-Alexandre Fontaine pour Noovo Info