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Au troisième jour du procès de Marc-André Grenon, plusieurs éléments de preuve décrivant la scène du crime ont été déposés au palais de justice de Chicoutimi.
Au troisième jour du procès de Marc-André Grenon, accusé du meurtre au premier degré de Guylaine Potvin et d’agression sexuelle grave, plusieurs éléments de preuve décrivant la scène du crime ont été déposés au palais de justice de Chicoutimi.
André Bilodeau, un travailleur paramédical, était parmi les premières personnes des services d’urgence à se rendre à l’appartement de Guylaine Potvin, l’endroit où Audrey St-Pierre a trouvé le corps de la victime.
Voyez le reportage de Pierre-Alexandre Fontaine sur ce sujet dans la vidéo de cet article.
Durant son témoignage, M. Bilodeau a raconté avoir vu le corps de Guylaine Potvin qui se trouvait sur le dos sur le lit. Son collègue lui aurait mentionné que les manœuvres de réanimation étaient inutiles. Ce même collègue a trouvé une ceinture près de la tête de la victime, ajoute-t-il.
Les policiers sont ensuite entrés dans l’appartement et ont demandé aux paramédicaux de sortir sans rien toucher afin d’ériger la scène de crime.
C’était ensuite au tour de l’enquêteur André Lecompte à la barre des témoins. M. Lecompte est un spécialiste en scène de crime à la retraite pour la Sûreté du Québec (SQ). Il était l’enquêteur sur ce dossier, en 2000.
M. Lecompte a détaillé un album de photos de la scène de crime qui a été déposé en preuve. Sur ces photos, on aperçoit le corps de Guylaine Potvin qui porte des marques à plusieurs endroits, notamment au cou, expliquant la mort par strangulation.
Les photos montrent également la ceinture et une boîte de condoms près du lit de la chambre où se trouvait la victime. Cette ceinture et la boîte de préservatifs ont également été déposées en preuve. Un test d’ADN et une recherche d’empreintes digitales ont été réalisés à l’époque sur la boîte de condoms.
Toujours sur ces photos, on y voit un gros ours en peluche blanc portant un nœud papillon, des vêtements, un cartable et des affiches de cinéma. La famille de Guylaine Potvin a choisi de quitter la salle de cour avant la présentation de ces photos. De son côté, l'accusé est demeuré stoïque durant la présentation de ces images.
Les jurés ont aussi vu une lettre que la victime avait écrite à sa colocataire, l'encourageant à passer une bonne fin de semaine et à prendre soin d'elle. Un témoin précédent a décrit Mme Potvin comme une étudiante consciencieuse et une jeune femme très protectrice envers ses amis.
Rappelons que le procès en est à sa première semaine sur cinq, et que la Couronne a l'intention d'appeler à la barre 11 témoins
Avec des information de la Presse canadienne.