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Société

Père décédé à Cuba: au cœur de son «double drame», la famille Jarjour a un regain d’espoir

«Tout le monde fait des erreurs, mais j’ai besoin d’espoir.»

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Les membres de la famille Jarjour ont été contactés par Affaires mondiales Canada, alors que le corps du patriarche, Faraj, décédé à Cuba le mois dernier, se trouverait en Russie. Alors que la médiatisation de leur drame prend de l’ampleur et qu’ils sont en contact avec le gouvernement du Canada, ils entrevoient maintenant une lueur d’espoir.

«Avant l’appel, je sentais que c’était impossible qu’on le retrouve. Mais après l’appel, j’ai commencé à me dire qu’on allait peut-être le trouver. C’est correct qu’il y ait une erreur, tout le monde fait des erreurs, mais j’ai besoin d’espoir», a confié Miriam, la fille de Faraj, au micro de Noovo Info.

 

Au cours de son appel avec le gouvernement, Miriam a eu la confirmation que celui-ci avait commencé à communiquer avec ses homologues cubains et qu'il assurerait un suivi à la famille chaque jour.

La famille espère de tout cœur avoir une confirmation écrite de l’emplacement de la dépouille du défunt d’ici mercredi. Mais, malgré son récent regain d’espoir, elle n’a plus confiance envers les institutions au cœur de son drame. En attendant, elle pense à toutes sortes de scénarios concernant la localisation de Faraj.

«Quand tu reçois le cadavre, que ce n’est pas le cadavre de mon père et qu’on voit tout ça, c’est sûr qu’on n’a pas confiance», déplore Miriam. C’est pourquoi ils attendent impatiemment une confirmation écrite.

«Ma mère est en dépression, je suis en dépression aussi. On est fatigués. Je suis détruite. Ce n’est pas facile.» 
-Miriam Jarjour

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«Mon père n’était pas malade»

La peine de la famille Jarjour est d’autant plus grande, alors que selon les dires de Miriam, son père n’était pas malade.

«Il a eu une crise cardiaque. On était en train de nager, de danser ensemble. Après 10 ou 15 minutes, mon père était entre mes mains et il était décédé», raconte Miriam.

Et toute l’incertitude entourant l’emplacement de la dépouille de Faraj ne fait qu’amplifier le drame et compliquer le deuil de la famille. «J’ai deux chocs en même pas un mois. J’ai pris un arrêt de travail et je suis en dépression honnêtement», laisse tomber Miriam.

Sans assurance voyage, la famille a dû débourser 10 000$ pour rapatrier le corps du défunt de 68 ans.

Les vacances familiales à Cuba se sont transformées en véritable cauchemar sans fin après que le corps de leur proche ne soit pas revenu avec le reste de la famille.

Au lieu de cela, le corps d'un étranger russe leur a été envoyé. Au moment d'écrire ces lignes, le corps du citoyen russe se trouve toujours au Canada.

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