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Un «rover» canadien sillonnera la surface de la lune pour la toute première fois en 2026 et contribuera à la recherche de glace d’eau sur notre satellite naturel.
La mission du Canada sur la lune se précise: un «rover» fabriqué entièrement au pays sillonnera la surface de notre satellite naturel pour la toute première fois en 2026 et contribuera ainsi à la recherche de glace d’eau.
«Grâce à une collaboration étroite entre la NASA et l’Agence spatiale canadienne (ASC), le “rover” sera envoyé sur la Lune dans le cadre de l’initiative des Services commerciaux de charges utiles lunaires de la NASA», a indiqué l’ASC dans un communiqué lundi.
Le Canada roulera sur la Lune! Le tout premier rover canadien contribuera à la recherche internationale de glace d’eau dans le sol lunaire. 🇨🇦
— Agence spatiale canadienne (@asc_csa) November 14, 2022
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Vidéo : ASC, NASA. pic.twitter.com/dvgazttWRZ
Le robot devrait se poser dans la région du pôle sud de la Lune en 2026 et la mission s'inscrit dans le cadre de l'initiative des Services commerciaux de charges utiles lunaires de la NASA.
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C’est la société Canadensys Aerospace Corporation, située à Bolton en Ontario, qui a la responsabilité de construire le tout premier «rover» lunaire du Canada. L’entreprise fera appel à leurs partenaires industriels et universitaires afin de mener à terme l’assemblage du véhicule conçu pour résister aux nuits lunaires de -200 degrés Celsius.
Le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, François-Philippe Champagne, a par ailleurs annoncé lundi qu'il s'agit d'un contrat de 43 millions $.
«Concevoir un rover capable de résister à l'environnement hostile de la Lune est très complexe, mais nous avons la preuve aujourd'hui que le secteur spatial canadien est à la hauteur des grands défis et qu'il est prêt à surpasser les attentes [...] Avec cette future mission extraordinaire, Canadensys et ses partenaires assoient la réputation du Canada en tant que chef de file mondial du domaine spatial», a affirmé M. Champagne.
Le «rover» sera équipé de six «charges utiles», ou instruments scientifiques, qui permettront aux experts de mieux comprendre la géologie et l'environnement lunaires. On y tentera entre autres de déterminer la quantité d'hydrogène présente dans le sol, un excellent «indicateur» de la présence de glace d'eau. Cinq instruments seront fournis par le Canada et une autre par les États-Unis.
Le robot pourra aussi faire parvenir des images panoramiques et des vidéos de la surface lunaire.
À noter que des experts de l'Université de Sherbrooke ainsi que du personnel de NGC Aérospatiale, également établi à Sherbrooke, participeront aux recherches.
«Les opérations seront menées au Canada et des scientifiques canadiens et américains auront accès aux données recueillies par les charges utiles scientifiques du “rover”», précise-t-on.
Crédit photo | ASC et NASA