Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

International

Nétanyahou menace de reprendre l'offensive si des otages ne sont pas libérés samedi

Jusqu’à présent, le Hamas a libéré 21 otages dans une série d’échanges contre des centaines de prisonniers palestiniens.

Displaced Palestinians make their way from central Gaza to their homes in the northern Gaza Strip, Monday, Feb. 10, 2025. (AP Photo/Jehad Alshrafi)
Displaced Palestinians make their way from central Gaza to their homes in the northern Gaza Strip, Monday, Feb. 10, 2025. (AP Photo/Jehad Alshrafi)

Source

Associated Press
Associated Press

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a menacé mardi de rompre le cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de reprendre son offensive contre le Hamas si le groupe militant ne procède pas à la prochaine libération d'otages prévue samedi.

Le Hamas a déclaré lundi — et réitéré mardi — qu'il prévoyait de retarder la libération de trois autres otages, après avoir accusé Israël de ne pas respecter les termes du cessez-le-feu, notamment en ne permettant pas l'entrée de suffisamment de tentes et d'autres aides dans la bande de Gaza.

 

Le président américain, Donald Trump, a encouragé Israël à appeler à la libération d'encore plus d'otages restants samedi, mais il n'était pas immédiatement clair si la menace de M. Nétanyahou faisait référence à la libération de tous les otages restants dans la bande de Gaza, ou seulement des trois qui devaient être libérés samedi.

Plus tôt mardi, un responsable israélien a déclaré que M. Nétanyahou avait ordonné à l'armée d'ajouter plus de troupes dans la bande de Gaza et autour de ce territoire. Le premier ministre a également ordonné aux responsables de «se préparer à tous les scénarios si le Hamas ne libère pas nos otages ce samedi», selon le responsable, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat pour discuter d’une réunion privée.

Israël avait signalé lundi qu’il prévoyait de renforcer les défenses le long de la frontière de la bande de Gaza. Le plan a été annoncé lors d’une réunion de quatre heures entre le premier ministre et son cabinet de sécurité sur la menace du Hamas, qui risque de mettre en péril le cessez-le-feu en vigueur depuis trois semaines.

À VOIR AUSSI | Sherbrooke accueille une première famille de réfugiés de Gaza

Jusqu’à présent, le Hamas a libéré 21 otages dans une série d’échanges contre des centaines de prisonniers palestiniens.

Le président Trump a déclaré lundi qu’Israël devrait carrément rompre le cessez-le-feu si les quelque 70 otages ne sont pas libérés d’ici samedi. Le Hamas a balayé sa menace mardi, redoublant d’efforts pour affirmer qu’Israël avait violé le cessez-le-feu. Le groupe militant a averti qu’il ne continuerait à libérer des otages que si toutes les parties respectaient le cessez-le-feu.

M. Trump reçoit mardi le roi Abdallah II de Jordanie à la Maison-Blanche, alors qu’il intensifie la pression sur ce pays arabe pour qu’il accueille des réfugiés de Gaza – peut-être de manière permanente – dans le cadre de son plan audacieux pour remodeler le Proche-Orient.

Les Palestiniens et la communauté internationale ont été outrés par les récents commentaires de M. Trump, qui a estimé que les Palestiniens potentiellement expulsés de la bande de Gaza n’auraient pas le droit d’y retourner.

Au cours de la première phase de six semaines du cessez-le-feu, le Hamas s’est engagé à libérer 33 otages capturés lors de son attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, tandis que l’État hébreu a déclaré qu’il libérerait près de 2000 prisonniers palestiniens. Les parties ont procédé à cinq échanges depuis le 19 janvier.

La guerre pourrait reprendre début mars si aucun accord n’est trouvé sur la deuxième phase, plus compliquée, du cessez-le-feu, qui prévoit le retour de tous les otages restants et une prolongation indéfinie de la trêve.

Mais si Israël reprend l'offensive militaire, il sera confronté à un champ de bataille radicalement différent. Après avoir forcé des centaines de milliers de Palestiniens à évacuer vers le sud de la bande de Gaza au début de la guerre, Israël a permis à nombre de ces personnes déplacées de retourner dans ce qui restait de leurs maisons, posant un nouveau défi à sa capacité à déplacer des troupes terrestres à travers le territoire.

Source

Associated Press
Associated Press