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Le père de Daphné Huard-Boudreault, une jeune femme assassinée froidement par son ex-conjoint Anthony Pratte-Lops en 2017, espère toujours comprendre quel a été le rôle des policiers, dans les jours précédant sa mort à Mont-Saint-Hilaire.
Deux agents de la Régie Richelieu-Saint-Laurent sont en audience et déontologie policière cette semaine, les agents Brigitte Légaré et Martin Fisette
Eric Boudreault espère que le comité de déontologie policière lui donnera raison pour que la violence envers les jeunes femmes cesse.
Le 22 mars, ça fera 5 ans que la jeune femme a été assassinée et son père Éric Boudreault a toujours cru qu’il y avait des signaux qui auraient pu permettre d’éviter le pire.
La jeune femme avait été retrouvée poignardée dans l’appartement de son ex-ami de cœur, le 22 mars 2017.
Peu de temps avant, elle avait contacté la police parce qu’elle craignait son ex-copain, qui n’acceptait pas la rupture. Pratte-Lops la harcelait depuis quelques jours. Le matin du drame, il s’était rendu au dépanneur où elle travaillait et l’attendait dans sa voiture.
Le jour même, elle avait subi de l’intimidation par textos de son ex-conjoint.
Anthony Pratte-Lops avait d’ailleurs coupé court à un procès, en plaidant coupable à une accusation réduite de meurtre non prémédité, il avait alors écopé de la prison en vie sans possibilité de libération avant 18 ans.
L’homme était connu des services policiers entre autres pour des infractions à la sécurité routière, alors qu’il était connu pour son tempérament bouillant.
Or le père de Daphné Huard-Boudreault, Eric Boudreault, surveille de près ces audiences, pour obtenir la version des policiers.