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Kim Lebel est accusé du meurtre non prémédité d'un voisin, Jacques Côté, un homme de 65 ans, agressé à coups de barre de fer en avril 2022 devant sa résidence.
Kim Lebel, 31 ans, a brièvement comparu devant le tribunal par visioconférence lundi depuis l'Institut en santé mentale de Québec (ISMQ) où il est détenu. Son avocat a fait savoir au juge qu'il renonçait à la tenue de son enquête préliminaire.
Le prochain dénouement dans ce dossier aura donc lieu le 5 juin 2023, à l'ouverture des prochaines Assises criminelles au Palais de Justice de Québec, quand une date sera fixée pour son procès.
Kim Lebel est accusé du meurtre non prémédité d'un voisin, Jacques Côté, un homme de 65 ans, agressé à coups de barre de fer en avril 2022 devant sa résidence.
À la suite d'une enquête du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) n'a retenu aucune accusation criminelle contre les policiers de Québec impliqués au dossier, même si les parents de Lebel s'inquiétaient de la santé mentale de leur fils et avaient demandé l'intervention de la police deux jours avant le drame. L'aide n'est pas arrivée à temps.
La mère de Kim Lebel a dénoncé un système «lent» et «broche à foin». Quelques jours avant le décès de Jacques Côté, deux agents du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) avaient visité Kim Lebel quelques jours auparavant, mais n'avaient pas jugé bon d'intervenir.
Au matin du 6 avril, les parents de l'accusé avaient obtenu une ordonnance de la Cour pour un examen psychiatrique.
À midi, les parents étaient allés dans un bureau du SPVQ, ordonnance en main, pour réclamer une intervention d'urgence, mais la réponse policière s'était fait attendre. «Je répète au policier la situation, la psychose, dangerosité pour nous et la société, et pour lui aussi», a écrit Mme Drouin, se rappelant avoir dit «dépêchez-vous, envoyez une patrouille, c'est dangereux, vite, faites quelque chose!»
Finalement, les policiers auraient dit au couple qu'ils allaient «regarder et faire des vérifications des antécédents».
Les policiers ne sont arrivés sur les lieux qu'en fin d'après-midi, après que l'attaque fut survenue.
Avec de l'information de La Presse canadienne.