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Justice

Menaces envers Trudeau et Legault: l'accusé écope 20 mois de prison

La juge Claire Desgens a rendu sa décision vendredi au palais de justice de Sherbrooke.

Germain Lemay. Image non datée.
Germain Lemay. Image non datée.
/ Noovo Info

Germain Lemay devra passer 20 mois en prison, a confirmé la procureure aux poursuites et pénales au dossier, Me Geneviève Crépeau. L'homme de Hampden en Estrie avait été déclaré coupable de menaces envers les premiers ministres François Legault et Justin Trudeau.

La juge Claire Desgens a rendu sa décision vendredi au palais de justice de Sherbrooke. 

Rappelons que Lemay, 31 ans, a aussi été trouvé coupable de braquage d’une arme à feu vers les policiers, lors de son arrestation en septembre dernier, de même que de port d’arme dans un dessein dangereux, au terme d’un procès. Il avait aussi plaidé coupable à quatre chefs de menaces et à un chef d’entreposage illégal d’armes à feu.

La Couronne avait demandé 20 mois de détention ferme, tandis que la défense avait demandé une sentence de deux ans moins un jour à purger dans la collectivité, lors d'une audience en avril dernier.

«On a des propos haineux, graves, qui encouragent la population à se révolter contre le gouvernement. […] Il y a plus de 200 vidéos, sur une période de deux mois», avait dit Me Crépeau. Cette dernière avait retenu plusieurs facteurs aggravants pour suggérer cette peine, dont la nature et la répétition des propos haineux de même que le ton utilisé par l’accusé.

«Les victimes sont nombreuses», avait-elle souligné. Elle a aussi retenu des facteurs atténuants, comme l’absence d’antécédents judiciaires et le fait que Lemay soit un actif pour la société.

En revanche, pour l’avocat de Lemay, Me Didier Pietropaolo, «ce n’est pas parce [Germain Lemay] vit une vie un peu excentrique qu’on doit l’exclure de la possibilité d’avoir du sursis. Je pense que ça devrait être essentiel, parce que son moyen de survie est de travailler», avait-il plaidé en avril dernier. 

«Il désire entreprendre tout ce qui est possible en lien avec la gestion de la colère», avait-il souligné, en rappelant que son client était sans antécédents judiciaires et avait vécu une «enfance difficile».

Avec les informations de Guillaume Cotnoir-Lacroix pour Noovo Info