Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

Économie

Trudeau juge «inacceptable» le rejet de l'entente par le syndicat des ports

Le débrayage a commencé le 1er juillet et a duré 13 jours, interrompant ou perturbant gravement les activités dans plus de 30 terminaux portuaires et autres sites où travaillent les membres de l'ILWU – dont le Port de Vancouver, le plus grand au pays.

Des grues à portique sont inactives alors qu'un porte-conteneurs est amarré au port lors d'un arrêt de travail, à Vancouver, le mercredi 19 juillet 2023.
Des grues à portique sont inactives alors qu'un porte-conteneurs est amarré au port lors d'un arrêt de travail, à Vancouver, le mercredi 19 juillet 2023.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne

Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré que le gouvernement fédéral était «consterné» par le rejet par la direction du syndicat des débardeurs d'un accord qui visait à mettre fin à la grève dans les ports de la Colombie-Britannique.

M. Trudeau a qualifié jeudi d'«inacceptable» la décision de l'exécutif syndical de rejeter l'entente de principe d'un médiateur fédéral qui avait été convenue à la table de négociation, remettant ainsi les membres en position de grève.

«L'impact sur les travailleurs, les familles et les entreprises de tout le pays de cette grève prolongée a été important», a-t-il déclaré lors d'une mêlée de presse à Belleville, en Ontario.

L'incertitude continue de planer sur les activités dans les ports de la Colombie-Britannique, principales portes d'entrée de la côte ouest pour les importations et les exportations, depuis que le caucus des dirigeants de l'International Longshore and Warehouse Union Canada a rejeté les conditions du médiateur mardi, renvoyant brièvement les travailleurs sur les piquets de grève.

Cette décision a été jugée illégale par le Conseil canadien des relations industrielles, ce qui a conduit le syndicat à transmettre un nouveau préavis de grève de 72 heures mercredi, pour ensuite annuler ce préavis quelques heures plus tard.


Le syndicat, qui représente environ 7400 travailleurs portuaires, a déclaré que son caucus ne pensait pas que l'accord de principe «avait la capacité de protéger nos emplois maintenant ou à l'avenir», et il a demandé à revenir à la table des négociations. Il a également promis de faire appel de la décision du Conseil des relations industrielles.

M. Trudeau a convoqué mercredi une réunion du Groupe d'intervention en cas d'incident, une décision réservée aux situations de crise.

Le premier ministre a déclaré que le gouvernement devait s'assurer que les gens ont confiance dans le processus de négociation collective.

«Nous savons que les meilleures offres sont toujours trouvées par le biais de négociations à la table et c'est sur cela que nous nous concentrons, a-t-il déclaré. Mais nous savons aussi que cette grève ne pouvait pas continuer et nous sommes heureux de voir que le syndicat reconsidère la bonne offre qui était sur la table et l'accord qui a été accepté à la fois par la direction syndicale et la (partie patronale).»

La grève a commencé à l'origine le jour de la fête du Canada et a duré 13 jours, interrompant ou perturbant gravement les activités dans plus de 30 terminaux portuaires en Colombie-Britannique et autres sites où travaillent les membres du syndicat, paralysant le transport de milliards de dollars de produits.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne