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Société

Les services ne seront pas réduits dans le transport en commun en 2024, mais...

Ce n’est qu’un «pansement», prévient le directeur général de l'ARTM, Benoît Gendron.

La mesure de fermer le service de métro de Montréal à 23h, d’arrêter les trajets en bus interurbains après 21 heures et de fermer certaines lignes ne sera pas mise à exécution.
La mesure de fermer le service de métro de Montréal à 23h, d’arrêter les trajets en bus interurbains après 21 heures et de fermer certaines lignes ne sera pas mise à exécution.
/ Noovo Info

Il n’y aura pas de réduction de services dans les transports en commun du Grand Montréal en 2024.

L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) dit être parvenue à combler le «manque à gagner» d’environ 200 millions de dollars en réallouant aux opérations des sommes prévues au développement et au maintien d’actifs, et en débloquant une contribution supplémentaire auprès des pansements.

Mais ce n’est qu’un «pansement», prévient le directeur général Benoît Gendron.

«La bonne nouvelle, c’est qu’on évite les coupes de services tant redoutées», a écrit le DG Gendron dans un communiqué publié jeudi, quoiqu’on estime du côté de l’ARTM qu’une table de travail réunissant les opérateurs, le ministère des Transports et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) «devra être rapidement mise en place afin d’identifier des sources de financement pérennes et prévisibles pour la période 2025-2029 pour assurer la performance du transport collectif».

Selon M. Gendron, «le cadre budgétaire 2024 permettra tout juste de maintenir un niveau d’offre de service comparable à ce qui prévalait en 2023», mais «nous sommes tout de même contraints d’hypothéquer l’avenir en réallouant des sommes non récurrentes».

En bref, la mesure de fermer le service de métro de Montréal à 23h, d’arrêter les trajets en bus interurbains après 21 heures et de fermer certaines lignes ne sera pas mise à exécution.

Les 82 maires de la CMM ont réclamé au début de novembre 2023 une rencontre avec le premier ministre Legault «afin d’échanger et de convenir d’une entente financière équitable» sur le financement du transport collectif.

Québec a fermé la porte à une éventuelle rencontre malgré la demande. Québec a proposé une offre «finale» faisant passer la contribution de 150 à 238 M$ en 2024 pour tout le territoire couvert par l’ARTM.

Selon la CMM, cette offre était «largement insuffisante pour assurer le maintien et la relance du transport collectif dans le Grand Montréal».

Avec de l'information d'Audrey Bonaque pour Noovo Info et de CTV News.