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Politique

Les Québécois se rendent aux urnes pour les élections générales

Les Québécois se rendent aux urnes lundi après une campagne électorale de cinq semaines dominée par des enjeux tels que l’immigration, l’environnement et la hausse du coût de la vie.

De gauche à droite, le chef de la CAQ François Legault, le chef libéral Dominique Anglade, le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon, le co-porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois et le chef conservateur du Québec Eric Duhaime participent à un débat des chefs à Montréal, le jeudi 22 septembre 2022.
De gauche à droite, le chef de la CAQ François Legault, le chef libéral Dominique Anglade, le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon, le co-porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois et le chef conservateur du Québec Eric Duhaime participent à un débat des chefs à Montréal, le jeudi 22 septembre 2022.
Anaïs Elboujdaini / Noovo Info

Source

La Presse canadienne

Les Québécois se rendent aux urnes lundi après une campagne électorale de cinq semaines dominée par des enjeux tels que l’immigration, l’environnement et la hausse du coût de la vie. 

Les sondages suggèrent que le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, est sur le point d'atteindre une deuxième majorité, avec un soutien de plus de 20 points de pourcentage supérieur à celui de son plus proche rival.

Le parti de M. Legault affronte notamment le Parti libéral du Québec, Québec solidaire, le Parti québécois et le Parti conservateur du Québec, qui sont tous dans les sondages entre 11 et 18 %.

Les chefs de parti ont passé la fin de semaine à sillonner le Québec pour faire un dernier appel au vote aux électeurs indécis et s'assurer que leurs partisans se rendent aux urnes.

À lire également : Élections Québec 2022: les luttes importantes

À l'ajournement des travaux parlementaires, la CAQ comptait 76 sièges, tandis que les libéraux en avaient 27, Québec solidaire, 10 et le Parti québécois, 7. Le Parti conservateur du Québec détenait un siège et il y avait quatre députés indépendants.

La victoire de M. Legault aux élections provinciales de 2018 a marqué le début d'une nouvelle ère dans la politique québécoise après près de 50 ans d'alternance entre libéraux et péquistes.

Cette fois-ci, M. Legault propose une continuité plutôt qu'un changement.

Avec le slogan de campagne «Continuons», le chef de la CAQ a promis de réduire les impôts, d'augmenter les prestations aux aînés et de lutter contre la hausse du coût de la vie. Cependant, M. Legault a fait face à des critiques sur ses commentaires controversés sur l'immigration ainsi qu'à des accusations de ses rivaux selon lesquelles il n'est pas suffisamment préoccupé par les changements climatiques.

Les experts disent que même si tout sauf une victoire de Legault serait une surprise, il y a encore beaucoup à observer le soir des élections. Cela inclut le sort du Parti libéral du Québec et du Parti québécois, qui se battent pour conserver des circonscriptions qu'ils considéraient autrefois comme des châteaux forts.

Les conservateurs espèrent une percée après avoir remporté moins de 2 % du vote en 2018, tandis que Québec solidaire espère traduire sa popularité auprès des jeunes électeurs par une augmentation du nombre de sièges.

Avec des courses serrées à deux et à trois dans plusieurs circonscriptions, la participation électorale pourrait s'avérer cruciale. Le taux de participation aux dernières élections provinciales du Québec en 2018 était de 66,45 %, une baisse de près de 5 % par rapport à l'élection précédente.

Cette année, un million et demi d'électeurs, soit plus de 24 %, ont déjà voté par anticipation.

Difficile de dire si ce taux élevé peut prédire une participation plus importante globalement.

«Lors des dernières élections générales, le taux de participation au vote par anticipation était plus élevé que jamais, mais le taux global, lui, a été plus bas. On ne peut pas faire de corrélation entre les deux», a précisé la porte-parole d'Élections Québec, Julie St-Arnaud Drolet.

Pénurie de personnel et attente

Lundi, les bureaux de vote sont ouverts de 9h30 à 20h.

Tous ceux qui sont en file avant 20 h pourront voter, même s'il y a du retard au bureau de vote, a assuré Mme St-Arnaud Drolet.

D'ailleurs, malgré le manque de personnel dans certaines circonscriptions, l'attente ne devrait pas être beaucoup plus longue qu'il y a quatre ans, selon la porte-parole.

«Ça devrait être similaire et les lieux de vote où il y aura un peu moins de personnel, les mesures en place devraient quand même permettre que ce soit fluide», a-t-elle indiqué.

Voyez le compte-rendu d'Anaïs Elboujdaini dans la vidéo.

Élections Québec dit avoir eu des problèmes de recrutement dans une dizaine de circonscriptions seulement.

Un employeur doit permettre à ses employés d’aller voter, en accordant au moins 4 h consécutives, sans diminution de salaire ni autre sanction, rappelle Élections Québec.

Les électeurs qui découvriraient à la dernière minute qu'ils sont atteints de la COVID-19 auront quand même la possibilité de voter. Ils doivent mandater un proche pour aller chercher une trousse de vote, qui doit être ramenée avant 20 h au bureau de vote ou au bureau du directeur de scrutin.

Anaïs Elboujdaini / Noovo Info

Source

La Presse canadienne