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Société

Les prisons du Québec en «confinement» en soutien à l'agent correctionnel tabassé

C'est donc dire que le transport de certains détenus vers les palais de justice n'ont pas été effectués.

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Texte :
/ Noovo Info

Un «confinement» a eu lieu mardi dans les prisons du Québec en réponse à l'attaque sauvage d'un agent correctionnel du centre de détention de Sorel-Tracy qui s'est produite plus tôt cette semaine. 

Ce lockdown – le terme anglophone utilisé par le milieu carcéral en pareille situation – devait durer jusqu'à midi. Ce sont 17 établissements carcéraux sur le territoire du Québec qui sont concernés par ce confinement. 

Noovo Info a pu confirmer que les portes des cellules sont restées fermées lundi matin. C'est donc dire que les transports de certains détenus vers les palais de justice n'ont pas été effectués.

Par ailleurs, de nombreuses manifestations des agents correctionnels ont eu lieu lundi devant les prisons du Québec.

À Québec, avant le quart de travail du matin, les agents étaient nombreux à l'entrée du Centre de détention (CDQ) sur la rue de la Faune pour dénoncer la violence dans les centres de détention de la province.

Agression d'une violence inouïe

L’agression de l’agent s’est déroulée ce dimanche vers 15h30. Selon nos informations, l’attaque a rendu l’agent méconnaissable et ce dernier pourrait perdre l’usage de ses yeux

L’agent aurait reçu une quinzaine de coups. À la suite de l’agression, il a été réanimé sur place et transporté dans un centre hospitalier pour de graves blessures. Il se trouvait toujours dans un coma artificiel lundi. 

 

Kaven Plourde, le détenu qui est suspect dans cette affaire, est un homme de 39 ans.

Le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec a récemment critiqué les décisions du ministère de la Sécurité publique en matière de sécurité dans les centres de détention. Mathieu Lavoie calcule que «pour les trois dernières semaines, on a eu quatre agressions connues dans nos établissements de détention, dont deux dans la région de Montréal».

Selon le syndicat, le drame survenu à Sorel-Tracy met en lumière une réalité qu'il dénonce depuis «des années»: «le manque de personnel flagrant dans nos établissements est une bombe à retardement».

Lundi, le syndicat a réitéré que Québec faisait la sourde oreille aux demandes des agents concernant leur sécurité.

Avec des informations de Denis Langlois et de Marie-Michelle Lauzon

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/ Noovo Info