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Le syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval reproche à l'APNCPE d'être la seule association patronale qui refuse encore d'appliquer dans son intégralité l'entente nationale.
Les syndiquées affiliées à la CSN qui travaillent dans 60 centres de la petite enfance (CPE) à Montréal et à Laval et dont l'employeur est représenté par l'Association patronale nationale des CPE (APNCPE) ont adopté mercredi un mandat de dix jours de grève pouvant être exercé au moment jugé opportun.
Le syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval, qui annonce la nouvelle vendredi, reproche à l'APNCPE d'être la seule association patronale qui refuse encore d'appliquer dans son intégralité l'entente nationale intervenue entre le gouvernement du Québec et la majorité des associations patronales en décembre dernier.
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La présidente par intérim du syndicat, Anne-Joelle Galipeau, ajoute que l'Association veut imposer des reculs majeurs, notamment de modifier la semaine normale de travail, de retirer la participation du syndicat au choix des horaires et aux comités de sélection et de permanence.
Mardi dernier, l'APNCPE a dénoncé que le syndicat ait réagi à une contre-proposition patronale en demandant un mandat de grève.
Elle ajoutait que le syndicat refuse de négocier quoi que ce soit qui permettrait d'en arriver à une solution concernant un enjeu patronal. L'Association faisait notamment état de la pénurie de main-d'?uvre, d'horaires adaptés aux besoins de la clientèle, d'obligations légales des CPE et d'imputabilité décisionnelle.
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Afin de dénouer l'impasse, le syndicat en appelle aux parents afin qu'ils interpellent le conseil d'administration de leur établissement. L'Association pense quant à elle qu'il y a moyen de régler le litige sans faire la grève.