Début du contenu principal.
Un gouvernement Anglade met 500 millions $ sur la table pour inciter les aînés à retourner travailler et combler ainsi les besoins de main-d'œuvre.
Un gouvernement Anglade met 500 millions $ sur la table pour inciter les aînés à retourner travailler et combler ainsi les besoins de main-d'œuvre.
Le PLQ propose de changer les règles fiscales pour que les personnes âgées ne soient pas pénalisées quand elles se trouvent un boulot, tout en touchant des rentes.
Le PLQ s'engage à augmenter l'exemption de base d'impôt des travailleurs de 65 ans et plus : elle passerait de 15 000 à 30 000 $. Les libéraux estiment que cela pourrait rapporter 2000 $ pour certains travailleurs.
DOSSIER | Élections Québec 2022
Un gouvernement libéral mettrait également fin aux cotisations au Régime des rentes du Québec (RRQ) pour les travailleurs de 62 ans et plus, sans conséquence sur les rentes qu'ils recevront ultérieurement.
Un salarié pourrait ainsi économiser jusqu'à 3000 $ et un travailleur autonome jusqu'à 6000 $, selon les données du PLQ.
Pas moins de 270 000 postes sont vacants au Québec, indiquent les libéraux.
La cheffe libérale Dominique Anglade ne savait pas que la norme d'arsenic autorisée à la fonderie Horne par le gouvernement dont elle faisait partie était dangereuse pour la santé.
Or en 2004, la Santé publique avait déjà mis en garde les autorités sur les dangers cancérigènes de l'arsenic. Aussi, selon le registre des lobbyistes, Glencore, l'entreprise propriétaire de la fonderie située à Rouyn-Noranda, a fait pression en 2017 sur le ministère de l'Économie dirigé à l'époque par Mme Anglade.
En conférence de presse samedi à Senneterre en Abitibi, Mme Anglade n'a pas voulu expliquer précisément son rôle dans cette décision ni le processus d'approbation en place, malgré les questions répétées des journalistes.
«Je n'étais pas au courant que la norme était dépassée à ces niveaux-là», a-t-elle répété.
«Jamais je n'ai eu en ma possession quelque chose qui disait que ça avait un impact sur la santé publique des gens. (...) L'information selon laquelle cela avait des impacts sur la santé publique n'était pas disponible. (...) On apprend aujourd'hui que ces normes ont été dépassées et qu'elles ont des conséquences sur la santé de la population.»
Elle a dit qu'elle ne savait pas du tout que cette norme était dangereuse. Elle assure qu'elle n'avait pas eu de discussions sur cet enjeu.
Le chef caquiste François Legault a dit accepter la parole de son adversaire libérale.
«L'entente a été signée il y a cinq ans, ce n'était peut-être pas elle qui était là à ce moment-là quand ça a été négocié.»
Mme Anglade a pour sa part accusé le gouvernement caquiste d'avoir caché des renseignements de 2019 sur les dangers de l'arsenic émis par la fonderie.
L'usine a le droit d'émettre jusqu'à 100 nanogrammes d'arsenic par mètre cube, alors que la norme est de 3 nanogrammes ailleurs au Québec.
C'est le gouvernement libéral qui a accordé cette autorisation à la fonderie pour cinq ans.
La demande avait été formulée en août 2017 et acceptée en novembre, selon l'équipe libérale, mais il est impossible de savoir si Mme Anglade avait participé aux discussions.
Les libéraux ont fait parvenir aux journalistes l'attestation délivrée à Glencore par une fonctionnaire du ministère de l'Environnement le 20 novembre 2017.
À lire également:
Dans un récent rapport, des scientifiques de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) écrivaient que «les émissions historiques d'arsenic et de cadmium de la Fonderie Horne sont associées à un risque estimé accru de cancer dépassant le seuil de risque considéré comme négligeable au Québec».
Or dès 2004, un rapport d'un groupe de travail de l'INSPQ et du ministère de l'Environnement affirmait: «étant donné le caractère cancérigène de l'arsenic, le groupe de travail estime qu'il est nécessaire d'adopter une approche préventive visant à réduire le plus possible les niveaux d'exposition de la population.»
Mme Anglade a estimé samedi que la Direction de la santé publique a aussi sa part de responsabilité.
La cheffe libérale ainsi conclu sa brève tournée en Abitibi, qui a duré moins de 24 heures. Elle a fait une halte à Lac-Simon, pris part à une activité à Val-d'Or vendredi soir, a rencontré des aînés samedi matin puis est repartie vers Montréal.
L'Abitibi-Témiscamingue ne compte actuellement aucun député libéral, alors que la région a pourtant longtemps été bien représentée dans le caucus du PLQ. Un ancien député libéral d'Abitibi-Est, Guy Bourgeois, est maintenant candidat dans Abitibi-Ouest.