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Politique

Le Parti québécois rapporte des chiffres inexacts dans son cadre financier

Mardi en fin de soirée, la formation politique a envoyé un cadre financier «ajusté» en raison d'«une erreur de report de ligne dans Excel». «Deux cellules qui avaient été mal imbriquées», indique-t-on.

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, fait une pause lors d'un discours lors d'un déjeuner à Montréal, au Québec, le mardi 13 septembre 2022.
Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, fait une pause lors d'un discours lors d'un déjeuner à Montréal, au Québec, le mardi 13 septembre 2022.
Frédéric Lacroix-Couture
Frédéric Lacroix-Couture / La Presse canadienne

Le Parti québécois (PQ) a dû apporter des corrections à son cadre financier qui comportait des chiffres inexacts, quelques heures après sa présentation.  

Mardi en fin de soirée, la formation politique a envoyé un cadre financier «ajusté» en raison d'«une erreur de report de ligne dans Excel». «Deux cellules qui avaient été mal imbriquées», indique-t-on. 

Le parti a donc précisé que le total de leurs engagements s'élève à 29,7 milliards $ au lieu de 29,9 milliards $. Et le déficit prévu en 2026-2027  passe de 518 millions à 492 millions $.

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Le cadre financier a été vérifié par un professeur d'économie à l'Université d'Ottawa. D'entrée de jeu au moment du dévoilement du document, mardi, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon se vantait que le PQ était «le seul parti politique a présenté un cadre financier validé par un expert indépendant».

«C'est important de le dire parce que les autres partis n'ont pas eu le courage de soumettre leur exercice financier à une expertise, une vérification de tiers, pour savoir si ce qui est présenté est crédible ou pas», a-t-il dit.  

La formation souverainiste promet d'aller chercher 12,3 milliards $ de nouveaux revenus sans augmenter les impôts ou les taxes, afin de financer leurs promesses. Leurs deux plus importants engagements sont le plan climat pour la réduction des GES et le virage des soins à domicile. 

Le PQ souhaite entre autres taxer les GAFAM, la spéculation immobilière et les «surprofits» des entreprises des secteurs d'oligopoles engendrés au cours des crises sanitaire et inflationniste. Il prévoit également lutter contre les profits détournés vers les paradis fiscaux. 

Le Parti québécois est la seule formation politique à ne pas promettre de baisses d'impôts ou de taxes. Il propose plutôt de verser des allocations temporaires entre 750 $ et 1200 $ pour les personnes ayant un revenu entre 0 $ et 80 000 $ par année. Une dépense de 6,3 milliards $ provenant du «trop-perçu» de l'État avec l'inflation.

D'autre part, le cadre financier révèle que le parti prévoit dépenser 231 millions $ sur trois ans pour actualiser des études sur l'indépendance du Québec, s'il forme le gouvernement au 3 octobre.

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Frédéric Lacroix-Couture
Frédéric Lacroix-Couture / La Presse canadienne