Début du contenu principal.
Le ministre de l’Environnement a confirmé la mise en réserve de ces 11 territoires, en plus d’annoncer la création éventuelle des trois nouvelles aires d'une superficie totale de près de 850 km2.
Le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques Benoit Charette a annoncé mercredi matin son intention de mettre en réserve trois nouveaux territoires situés en Abitibi-Témiscamingue, en Mauricie, en Outaouais et dans les Laurentides.
En juin 2022, le gouvernement provincial avait indiqué qu’il comptait créer 11 nouvelles aires protégées, majoritairement dans le sud de la province.
Mercredi, le ministre de l’Environnement a confirmé la mise en réserve de ces 11 territoires, en plus d’annoncer la création éventuelle des trois nouvelles aires d'une superficie totale de près de 850 km2.
Ainsi, en Abitibi-Témiscamingue, la réserve de biodiversité projetée Wanaki serait agrandie de 224 kilomètres carrés (km2) et la réserve de biodiversité projetée de la Vallée-de-la-Rivière-Maganasipi serait agrandie de 105 km2.
La rivière Fortier, qui coule en Abitibi-Témiscamingue, dans les Laurentides, en Mauricie et en Outaouais, devrait obtenir un gain en superficie protégée de 507 km2.
«La création d'aires protégées est l'un des meilleurs outils dont nous disposons pour protéger notre territoire et les nombreuses espèces qui y vivent», a indiqué le ministre Charette dans un communiqué.
«Avec le Plan Nature 2030, notre gouvernement s'engage fermement à atteindre la prochaine cible mondiale de conservation de 30 % du territoire québécois d'ici 2030. Je remercie l'ensemble des personnes et des partenaires qui prennent part à ces projets, dont les communautés autochtones», a ajouté le ministre.
La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) s’est réjouie de l’annonce du gouvernement.
«La SNAP Québec encourage le gouvernement à poursuivre l’utilisation de son pouvoir de mise en réserve et l’invite à mettre en place rapidement des mécanismes efficaces de consultation interministérielle. Il ne reste que sept ans avant la l’échéancier de 2030 et environ 13,1 % à ajouter au registre», a écrit Alain Branchaud, directeur général à la SNAP Québec, dans un communiqué.
Le gouvernement a également annoncé son intention de mettre en place des mesures de conservation adaptées pour le Massif-du-Sud, en Chaudière-Appalaches.