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Gérald Nicolas, âgé de 51 ans, contestera les accusations.
L'avocat d'un Québécois accusé d'avoir planifié un acte terroriste pour renverser le gouvernement haïtien du président Jovenel Moïse affirme que son client contestera les accusations.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a annoncé jeudi que Gérald Nicolas, âgé de 51 ans, de Lévis, comparaîtra au palais de justice de Québec le 1er décembre pour faire face à trois chefs d'accusation liés au terrorisme.
M. Nicolas est accusé d'avoir quitté le Canada pour faciliter une activité terroriste, d'avoir facilité une activité terroriste et d'avoir fourni des biens à des fins terroristes.
La GRC précise par ailleurs que leur enquête sur M. Nicolas n'est pas liée à l'assassinat du président Moïse en juillet 2021.
Une déclaration sous serment déposée par la GRC pour obtenir un mandat de perquisition décrit plusieurs aspects du complot présumé contenus dans les échanges de messages.
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On parle notamment de sécurisation de terres à la frontière entre Haïti et la République dominicaine, l'acquisition de fournitures pour installer un camp pouvant accueillir jusqu'à 50 personnes, et de déplacements à Cuba, en Colombie, au Panama et en République dominicaine pour recruter du personnel et trouver des armes.
Selon la GRC, le complot a vu le jour un an et demi avant l'assassinat du président Moïse en juillet 2021. «M. Nicolas a commencé à planifier ces activités en janvier 2020 et nous avons commencé à faire notre enquête en juillet 2021, après le signalement de la police de Lévis», précisait en entrevue jeudi le sergent Charles Poirier, de la GRC.
L'avocat de M. Nicolas, Tiago Murias, a déclaré qu'il attendait que la Couronne divulgue ses preuves, mais il précise déjà que son client a bien l'intention de contester les accusations et qu'il plaidera non coupable.