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International

Le Hamas annonce qu'il a l'intention de libérer d'autres otages comme prévu

Cette décision du Hamas devrait permettre au cessez-le-feu de se poursuivre pour le moment.

Des camions transportant de l'aide humanitaire entrent dans la bande de Gaza le mercredi 12 février 2025.
Des camions transportant de l'aide humanitaire entrent dans la bande de Gaza le mercredi 12 février 2025.

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Associated Press
Associated Press

Le Hamas a annoncé jeudi qu'il compte libérer trois autres otages israéliens, comme prévu, ce qui ouvre la voie à la résolution d'un conflit majeur entourant le cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Le Hamas avait menacé de retarder la prochaine libération de captifs, accusant Israël de ne pas respecter ses obligations, en vertu de l'accord de cessez-le-feu, d'autoriser l'entrée de tentes et d'abris à Gaza, entre autres violations alléguées de la trêve.

 

Israël, avec le soutien du président américain Donald Trump, avait menacé de reprendre son offensive si les otages n'étaient pas libérés.

La décision du Hamas de libérer les trois otages devrait permettre au cessez-le-feu de se poursuivre pour le moment, même si l'avenir de la trêve reste tout de même incertain.

Le Hamas a indiqué que sa délégation avait tenu des pourparlers au Caire avec des responsables égyptiens et était en contact avec le premier ministre du Qatar pour faire entrer à Gaza davantage d'abris, de fournitures médicales, de carburant et d'équipements lourds pour déblayer les décombres.

Peu de temps après l’annonce, le porte-parole du Hamas, Abdul Latif al-Qanou, a confirmé par téléphone à l’Associated Press que trois otages seraient libérés samedi.

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Selon la chaîne de télévision publique égyptienne Qahera, qui est proche des services de sécurité du pays, ce sont l’Égypte et le Qatar qui ont réussi à résoudre le conflit. Les deux pays ont été des médiateurs clés auprès du Hamas et ont contribué à négocier le cessez-le-feu, qui est entré en vigueur en janvier, plus de 15 mois après le début de la guerre actuelle.

Les médias égyptiens ont également diffusé des images sur lesquelles on pouvait voir des camions transportant des logements temporaires et des bulldozers du côté égyptien du passage de Rafah avec Gaza. Ils ont rapporté que les camions se dirigeaient vers une zone d’inspection israélienne avant de traverser vers Gaza.

L'incertitude générée par Trump

La trêve sera confrontée à un défi beaucoup plus important dans les prochaines semaines. La première phase devrait se terminer au début mars, et il n’y a pas encore eu de négociations substantielles sur la deuxième phase, au cours de laquelle le Hamas doit libérer les dizaines d’otages restants en échange de la fin de la guerre.

La proposition du président Trump de déplacer les quelque deux millions de Palestiniens de Gaza et de les installer dans d’autres pays a jeté un doute supplémentaire sur l’avenir de la trêve.

L'idée a été accueillie favorablement par Israël, mais elle a été rejetée avec véhémence par les Palestiniens et les pays arabes, qui ont refusé tout afflux de réfugiés. Les groupes de défense des droits de la personne soutiennent qu’il pourrait s’agir d’un crime de guerre au regard du droit international.

Les alliés d’extrême droite du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, appellent déjà à une reprise de la guerre après la première phase dans le but de mettre en œuvre le plan de M. Trump et d’annihiler le Hamas, qui contrôle toujours le territoire après avoir survécu à l’une des campagnes militaires les plus meurtrières et les plus destructrices de l’histoire récente.

Les captifs sont l’un des seuls atouts du Hamas dans les négociations, et il pourrait être difficile d’amener le groupe à s’engager à libérer d’autres prisonniers s’il estime que la guerre va reprendre.

Soixante-treize otages n’ont pas encore été libérés, dont environ la moitié seraient morts. Presque tous les otages restants sont des hommes, y compris des soldats israéliens.

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Associated Press
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