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La grève des membres de Front commun continue, ce mardi, alors que des grévistes marcheront jusqu'aux bureaux des députées caquistes Chantal Rouleau et Karine Boivin Roy, à Montréal, afin de se faire entendre.
La grève des membres de Front commun continue, ce mardi, alors que des grévistes ont marcheré jusqu'aux bureaux des députées caquistes Chantal Rouleau et Karine Boivin Roy, à Montréal, afin de se faire entendre.
Le Front commun a déclenché la semaine dernière une nouvelle séquence de sept jours de grèves. On désire envoyer aux deux élues le message qu'il est aussi «de leur responsabilité» d'assurer «de meilleures conditions pour les services publics».
«Qu’attendent Chantal Rouleau et Karine Boivin Roy pour porter la voix de leurs concitoyennes et concitoyens au caucus de la CAQ? Elles doivent choisir entre défendre leur région et défendre la ligne de parti imposée par François Legault», mentionnent des leaders du front commun dans un communiqué.
Des piquets de grève se tiendront donc devant les bureaux des deux députées à Pointe-aux-Trembles et à Anjou.
Notons que la même tactique sera employée par des centaines de membres à Sherbrooke, alors qu'on marchera jusqu'au bureau de la députée caquiste de Saint-François, Geneviève Hébert, pour manifester.
L'organisation, qui regroupe la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS, assure que les échanges continuent aux différentes tables de négociations.
Le Front commun, qui compte 420 000 membres de secteur public, a déjà évoqué le déclenchement d'une grève générale illimitée s'il n'y a pas d'entente avec le gouvernement d'ici la fin de l'année.