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L’Ontarien de 29 ans a franchi la ligne d’arrivée en 20,30 secondes lors des demi-finales.
Ce fut un revirement de situation rapide et difficile, mais Andre De Grasse a les yeux rivés vers ce qui s’en vient.
Le sextuple médaillé olympique est arrivé à court lors des qualifications du 100 mètres masculin, dimanche soir, une première pour lui aux Jeux olympiques, et il s’est rapidement tourné vers la ronde préliminaire du 200 mètres, lundi.
L’Ontarien de 29 ans a franchi la ligne d’arrivée en 20,30 secondes, terminant derrière l’Américain Noah Lyles (20,19) dans la sixième vague, au Stade de France.
«C’était difficile, a dit De Grasse. Évidemment, tu reçois des messages de ta famille et des gens à la maison, et j’ai essayé de ne pas trop y penser parce que je voulais que ma pensée se dirige vers le 200 mètres. Tout le monde essaie de t’encourager, mais je devais simplement oublier ça.»
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Ce n’était pas la seule chose qui s’est avérée difficile pour De Grasse.
«Je n’ai pas beaucoup dormi la nuit dernière, a-t-il mentionné. Je devais simplement méditer et relaxer, m’étendre dans le lit un peu plus après le déjeuner. C’était difficile de me lever aujourd’hui, mais nous avons congé demain. Après, je vais m’échauffer et me préparer pour les demi-finales de mercredi.»
De Grasse est le champion olympique en titre dans cette discipline, ayant établi un sommet personnel de 19,62 secondes aux Jeux de Tokyo, en 2021.
Il a raté la finale du 100 mètres, mais il a connu son meilleur temps de la saison lors des demi-finales, soit de 9,98 secondes. De Grasse a cependant bien performé au 200 mètres cette année, démontrant une amélioration significative après deux ans de blessure et des difficultés à retrouver la forme.
Il a clôturé la saison dernière avec son quatrième meilleur temps à vie, 19,76 secondes, pour remporter le titre de la Diamond League en septembre. Avant les Jeux olympiques, De Grasse a couru le 200 mètres pour la dernière fois au Grand Prix d'athlétisme de Hongrie, le 9 juillet. Il avait alors établi son sommet de la saison, de 19,98 secondes.
«Je crois toujours en moi, que ce soit au 100 mètres ou au 200, a insisté De Grasse. Je travaille chaque jour pour me préparer pour les deux épreuves. Pour moi, c’est une tâche et il n’y aura pas de relâchement. Plusieurs coureurs dans ces compétitions apportent le meilleur d’eux-mêmes alors je dois m’assurer d’être à mon meilleur aussi et d’être prêt pour ce moment.»
Plus tôt dans la journée, Alysha Newman a accédé à la finale féminine de saut à la perche. Il s’agit d’une première pour elle aux Jeux olympiques.
L'athlète âgée de 30 ans originaire de London, en Ontario, a réussi un saut de 4,55 mètres à son premier essai en qualifications, ce qui lui a permis d'obtenir son billet pour la finale qui sera présentée mercredi au Stade de France.
Pour y parvenir, une perchiste devait réussir un saut de 4,70 mètres ou faire partie des 12 meilleures en qualifications. Newman fut l'une des 11 athlètes à réussir une barre de 4,55 mètres.
Newman est la détentrice du record canadien à 4,83 mètres, et elle participe à ses troisièmes Jeux olympiques en carrière.
Elle a réussi des barres de 4,75 mètres ou plus lors de trois de ses quatre dernières compétitions avant les JO de Paris, après avoir récupéré d'une blessure à une cheville subie en mars, tout juste avant les Championnats du monde d'athlétisme en salle.
«C’est ma première finale olympique et je pense que nous ne pouvons pas oublier qu’en 2004, Dana Ellis a terminé sixième à Athènes, a souligné Newman. J’aimerais pouvoir dire que je suis une des meilleures au monde (au Canada), mais elle est toujours devant moi là-dessus. Je veux qu’elle sache qu’elle m’a motivée à arriver à ce point et que je veux la devancer parce que sans elle dans ce sport, je n’aurais jamais eu ces hauteurs.»
De son côté, la Saskatchewanaise Anicka Newell n'a pu se qualifier après avoir été incapable de franchir la barre de 4,55 mètres en trois essais.
Jean-Simon Desgagnés s’est quant à lui qualifié pour la finale masculine du 3000 mètres steeple.
Le Québécois de 26 ans s’est classé cinquième de sa vague en vertu d’un temps de 8:25,28. Il a pris la dernière place de sa vague donnant accès à la finale, qui se déroulera mercredi.
Au 200 mètres chez les dames, Audrey Leduc et Jacqueline Madogo n’ont pas réussi à se qualifier pour la finale de l’épreuve. Leduc a pris le sixième rang de sa demi-finale, en 22,68 secondes, alors que Madogo a terminé septième de la sienne, en 22,81.