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Le cas du vice-amiral Edmundson passera par le système de justice civile plutôt que par le système de justice militaire.
La police militaire a déclaré avoir inculpé l’ancien responsable des ressources humaines des Forces armées canadiennes d’un chef d’agression sexuelle.
Le Service national des enquêtes des Forces canadiennes (SNEFC) affirme que le vice-amiral Haydn Edmundson a également été inculpé d’un chef d’accusation d’actes indécents.
Les accusations interviennent quelques semaines après que la ministre de la Défense, Anita Anand, a annoncé qu’elle avait accepté l’appel de la juge à la retraite de la Cour suprême Louise Arbour d’un transfert des enquêtes et des poursuites relatives aux cas d’agressions sexuelles militaires aux autorités civiles.
En annonçant les accusations portées contre Haydn Edmundson, le SNEFC a noté que Mme Arbour laissait la porte ouverte à maintenir les enquêtes entre les mains de la police militaire si elles étaient presque terminées.
Haydn Edmundson a démissionné de son poste de chef du commandement du personnel militaire en mars en raison d’une enquête policière après un reportage de la CBC sur des allégations d’agression sexuelle.
Il a nié les allégations. Son successeur, le lieutenant-général Steven Whelan, a démissionné en octobre en raison d’une enquête de la police militaire sur une allégation d’inconduite sexuelle. Il a également nié tout acte répréhensible.