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La Chine, qui appliquait jusqu’à récemment une politique «zéro COVID», a commencé à retirer toutes ses mesures sanitaires au cours des dernières semaines, ce qui a mené à une hausse de nouveaux cas.
L’Agence de la santé publique du Canada «surveille attentivement» ce qui se passe actuellement en Chine avec la COVID-19, mais n’emboîte pas le pas aux États-Unis, qui exigeront que les visiteurs qui arrivent de Chine subissent un test de dépistage du virus avant leur vol.
Selon l’agence fédérale, tout changement aux règles en vigueur présentement sera fait via un «Conseil de santé aux voyageurs», qui lui permet d’informer les voyageurs canadiens des risques pour la santé.
Des avis de «niveau 2» sont déjà en vigueur pour tous les pays, incluant la Chine, en raison de la pandémie, ce qui signifie que les voyageurs devraient «prendre des précautions sanitaires spéciales lorsqu’ils voyagent à l’étranger».
«L'Agence de la santé publique du Canada continue de surveiller et d'évaluer l'épidémiologie mondiale de la COVID-19 pour la santé et la sécurité des Canadiens. Il est toujours conseillé aux voyageurs de maintenir des précautions sanitaires renforcées et de suivre les mesures de santé publique à leurs points d'entrée. Toute autre mise à jour sera communiquée aux voyageurs par le biais d'un conseil de santé aux voyageurs», a indiqué l'agence fédérale dans un communiqué transmis à La Presse Canadienne.
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L’agence souligne qu’il peut être plus prudent de porter un masque, d’éviter les activités propices à la transmission du virus, ou même de reporter complètement un voyage si possible.
Un avis supplémentaire, également de «niveau 2», a aussi été publié le 23 décembre en prévision du Nouvel An chinois, dont les festivités auront lieu à la fin janvier. Cet événement risque d’attirer de larges foules en Chine, ce qui augmentera les risques de propagation de la COVID-19 et d’autres maladies, peut-on lire dans l’avis.
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La note rappelle d’ailleurs que «la Chine a récemment levé bon nombre de ses restrictions en matière de la COVID-19», ce qui pourrait entraîner une nouvelle augmentation des cas du virus dans le pays.
Par voie de communiqué, l’Agence de la santé publique a assuré qu'elle surveille les données de séquençage génomique et l'impact de la COVID-19 sur la santé publique en Chine.
«BF.7, un sous-variant d'Omicron, s'est répandu en Chine. Au Canada, à l'échelle nationale, le BF.7 est détecté depuis quelques mois et on estime qu'il représentait de 5 % à 8 % des cas positifs en date du 17 décembre 2022. Son taux de progression a ralenti à moins de 3 % par jour par rapport aux autres sous-lignées d'Omicron. Dans les conditions canadiennes actuelles, les sous-lignées BQ d'Omicron sont plus susceptibles de se propager rapidement que BF.7», explique l'agence fédérale dans sa déclaration.
Les États-Unis ont annoncé mercredi qu'ils imposeront de nouvelles restrictions aux frontières aux voyageurs qui arrivent de Chine en raison de la recrudescence des cas.
Dès le 5 janvier, les voyageurs en provenance de Chine devront se soumettre à un test de dépistage de la COVID-19 au plus tard 48 heures avant leur voyage et fournir un résultat négatif avant de monter dans l’avion.
Dans un communiqué, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies infectieuses ont invoqué la recrudescence des infections et ce qu'ils ont qualifié de manque d'informations adéquates et transparentes de la part de la Chine pour expliquer l'ajout de cette mesure.
La Chine, qui appliquait jusqu’à récemment une politique «zéro COVID», a subitement commencé à retirer toutes ses mesures sanitaires au cours des dernières semaines, ce qui a mené à une hausse fulgurante d’éclosions et de nouveaux cas.
L’augmentation rapide de la transmission communautaire du virus dans le pays a mené à une surcharge des systèmes de santé, qui sont débordés tant dans les salles d’urgence que dans les salons funéraires.
Avec des informations de l'Associated Press