Début du contenu principal.
La nageuse s'est finalement contentée de la cinquième place en finale du 100 m papillon.
La nageuse canadienne Maggie Mac Neil avait passé la dernière année à tenter d'améliorer son premier 50 mètres au 100 m papillon dans l'espoir de devenir la première nageuse à défendre son titre olympique dans cette épreuve.
Mac Neil s'est finalement contentée de la cinquième place en finale du 100 m papillon, dimanche soir, aux Jeux olympiques de Paris.
La nageuse originaire de London, en Ontario, a inscrit un temps de 56,44 secondes. L'Américaine Torri Huske a triomphé en 55,59, devant sa compatriote Gretchen Walsh (55,63) et la Chinoise Yufei Zhang (56,21).
À Tokyo, il y a trois ans, Mac Neil occupait le septième rang à mi-chemin de l'épreuve, mais elle avait enchaîné avec une remontée spectaculaire afin d'être la première à toucher le mur.
Cette fois, Mac Neil occupait le quatrième rang après 50 mètres, après avoir franchi la distance en 25,94. Elle a toutefois manqué un peu de carburant en deuxième moitié de course.
«C'est mon meilleur premier 50 mètres par deux dixièmes et j'ai terminé à deux dixièmes de mon meilleur temps à vie, s'est exclamée Mac Neil, après avoir été informée de ses chronos dans la zone mixte. C'est une belle amélioration sur le premier 50 mètres, mais pas sur le deuxième.»
Mac Neil, qui est âgée de 24 ans, a admis n'avoir pas participé à suffisamment de courses durant les derniers mois, en raison notamment de la fin de son parcours universitaire aux États-Unis et du déplacement des essais canadiens en mai, plutôt qu'en juin.
Elle avait toutefois confiance en son travail effectué à l'entraînement.
«J'ai eu de la difficulté à connaître de bonnes courses dans cette épreuve cette année. Je ne sais pas pourquoi», a-t-elle dit.
En plus de son triomphe au 100 m papillon à Tokyo, Mac Neil avait également été médaillée d’argent au relais 4x100 m style libre et médaillée de bronze au relais 4x100 m quatre nages.
Elle avait également remporté l’argent au 100 mètres papillon aux Championnats mondiaux en 2023 à Fukuoka, au Japon.
«Défendre un titre mondial ou olympique est probablement l'une des choses les plus difficiles à accomplir, a souligné Mac Neil. Même aux Championnats nationaux, le bassin de bonnes nageuses est tellement bon.
«Au cours des derniers mois, je me répétais que je n'avais rien à prouver à quiconque, à moi-même ou personne d'autre, a-t-elle ajouté. Je profite de cette expérience avec mes coéquipières et j'ai la chance de la partager aussi avec ma famille et mes amis.»
Chez les hommes, Blake Tierney, de Vancouver, a été éliminé lors des demi-finales au 100 m dos. Il s'est classé huitième de sa vague et 16e au classement général.
En matinée, Tierney avait pris le cinquième rang de sa vague et avait obtenu un billet pour les demi-finales en terminant au 15e rang cumulatif des préliminaires. Seulement les 16 meilleurs nageurs accédaient aux demi-finales, et les huit premiers à la finale, qui aura lieu lundi.
Également dimanche matin, Javier Acevedo, de Toronto, a pris la septième place de sa vague et ne s'est pas qualifié pour les demi-finales, en vertu de son 20e rang au classement cumulatif.
Au 100 m brasse dames, Sophie Angus, de Toronto, a raté sa qualification pour les demi-finales par quatre centièmes de seconde. Elle a terminé au 18e rang.
Au 400 m quatre nages messieurs, Tristan Jankovics, de Guelph, en Ontario, a terminé dernier de sa vague et ne s'est pas qualifié pour la finale, qui a aussi eu lieu dimanche soir.
En soirée, le Français Léon Marchand a alors ravi les partisans locaux en gagnant l'épreuve de 400 m quatre nages avec aisance devant le Japonais Tomoyuki Matsushita et l'Américain Carson Foster.
Dans l'autre finale à l'horaire dimanche au Paris La Défense Aréna, l'Italien Nicolo Martinenghi a remporté l'or au 100 m brasse, tandis que le Britannique Adam Peaty et l'Américain Nic Fink se sont partagé la deuxième marche du podium après avoir inscrit le même chrono.