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La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a lancé un appel à l'unité pour la paix face à la guerre au Proche-Orient, mercredi lors d'un point de presse.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a lancé un appel à l'unité pour la paix face à la guerre au Proche-Orient, mercredi lors d'un point de presse.
«Comme autorité municipale, j’en appelle vraiment à ceux qui peuvent agir sur ce conflit et qui peuvent exiger, mettre l’énergie nécessaire pour amener un climat de paix et dans l’immédiat de respecter les droits internationaux», a-t-elle dit lors d'un point de presse mercredi.
Face à l'escalade du conflit, Mme Plante a demandé à la population de «résister à la violence et à la haine» et de «s'unir» pour la paix.
«C’est vraiment la meilleure chose qu’on peut faire en ce moment», a-t-elle souligné.
«Il y a un grand sentiment de peur, de la peine, de la colère et surtout un sentiment d’impuissance, [...] je vous comprends et je suis là comme mairesse de la métropole pour vous entendre et vous accueillir là-dedans.»
Rappelons que plusieurs manifestations ont eu lieu à Montréal en soutien aux Palestiniens depuis le début du conflit. Mardi, plus de 1000 personnes se sont rassemblées devant le consulat américain au centre-ville pour appeler le gouvernement américain à dénoncer la crise humanitaire à Gaza et à cesser d'envoyer un soutien financier à l'armée israélienne.
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Mme Plante a également rappelé que le conflit fait des «victimes innocentes» en parlant de l'hôpital qui a été bombardé mardi dans la ville de Gaza, tuant des centaines de personnes.
«C’est d’une violence inouïe. C’est même très difficile à regarder», a-t-elle ajouté devant les journalistes.
D'ailleurs, la mairesse a réitéré son soutien aux communautés de la métropole touchées par la guerre entre Israël et le Hamas. Elle a aussi eu une pensée pour ceux et celles qui «se retrouvent dans un climat extrêmement difficile dans la bande de Gaza et en Israël».
La guerre qui a débuté le 7 octobre est devenue la plus meurtrière des cinq guerres à Gaza pour les deux camps, avec plus de 4 000 morts.