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François Legault promet 175 M$ pour encourager l’autonomie alimentaire
«Quand je me replace en mars 2020, on a eu peur de manquer de nourriture pour les Québécois», a admis le chef de la Coalition avenir Québec.
Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) a poursuivi sa tournée électorale à Sherrington, dimanche, pour proposer un financement de 175 millions de dollars supplémentaires afin d’encourager l’autonomie alimentaire du Québec.
M. Legault argumente que cet investissement permettrait d’accroître l’industrie alimentaire sur le plan économique et ainsi offrir un meilleur accès à des «produits frais et de bonne qualité» aux Québécois.
«L’autonomie alimentaire, c’est d’abord une sécurité alimentaire pour les Québécois. C’est aussi un gros moteur économique, parce que quand on consomme des produits québécois, on crée de la richesse chez nous, dans toutes nos régions, a soutenu M. Legault. Avec l’autonomie alimentaire, les produits sont souvent plus frais et de meilleure qualité. Et l’achat local, ça réduit le transport des aliments et donc c’est bon pour l’environnement.»
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La CAQ souligne que cette mesure s’inscrit dans un contexte où la pandémie et la guerre en Ukraine ont démontré l’importance de l’autonomie alimentaire.
Près de la moitié de l’offre alimentaire dans la province provient de l’importation.
«Quand je me replace en mars 2020, on a eu peur de manquer de nourriture pour les Québécois», a admis le chef caquiste lors de la conférence de presse.
Investissement à quatre niveaux
Le montant de 175 millions de dollars s’ajouterait au financement de 2,5 milliards de dollars que le gouvernement réserve pour l’agriculture du secteur privé. Cet ajout se déclinerait à quatre niveaux, a expliqué M. Legault.
D’entrée de jeu, la CAQ souhaite continuer à faire la promotion des produits québécois en plus d’augmenter le nombre de ces produits sur le marché.
«On veut investir aussi avec les agriculteurs, les producteurs, les transformateurs dans de la machinerie pour augmenter la productivité», a-t-il ajouté.
Enfin, le plan de la CAQ réserve également une place pour investir dans le «virage écologique» de la production agricole.
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