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Elle aurait fait des centaines de victimes...
L’entreprise de l’influenceuse québécoise Marialye Laramée-Trottier, qui aurait vendu de faux entraînements «à vie» à des centaines de clientes, a déclaré faillite, selon le Registraire des entreprises du Québec.
Rencontrées par Noovo Info en 2023, des femmes ayant fait affaire avec la coach de vie disent avoir été flouées par cette dernière. Après avoir déboursé des centaines de dollars, une cliente a affirmé avoir perdu ses privilèges en raison de la fermeture de la plateforme. Or, il était impossible d’avoir accès aux entraînements dits «à vie», alors que l’entraîneuse aurait expliqué qu’il fallait payer à nouveau pour se les procurer et qu’aucune autre alternative n’était possible.
Des plaintes ont d’ailleurs été déposées contre l’entraîneuse auprès de l’Office de la protection du consommateur (OPC). Pour l'instant, 15 plaintes ont été déposées contre l'entraîneuse personnelle, a confirmé l'OPC à Noovo Info.
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Jessie Paré, l’une des victimes présumées de ces «faux abonnements», avait confié avoir entamé une mise en demeure contre Mme Laramée-Trottier, qui cumule près de 750 000 abonnés sur Instagram.
Également connue sur les réseaux sociaux sous le nom de Marialye Wonder et Wondersquad, Mme Laramée-Trottier s’était défendue et avait balayé ces allégations du revers de la main, répliquant que des centaines de vidéos d’entraînement étaient disponibles gratuitement sur YouTube et qu’elle avait fait preuve de transparence auprès de ses clientes.
Mais, ces dernières soutiennent que cela n’a pas été le cas et qu’elle aurait publié un message incohérent pour justifier la fin de «l’abonnement à vie».
«Elle nous a envoyé une publication sur le groupe général comme quoi elle aurait retrouvé Dieu dans une retraite sur une île déserte et qu’elle aurait eu des actions vodous contre elle. Ça n’avait aucun sens. C’était décousu comme texte», avait expliqué Mme Paré.
Lors d’un entretien avec Noovo Info, l’avocat Alexandre Plourde encourage les clients victimes de fraude à porter plainte à l’OPC, qui mènera une enquête. «Ça pourra même déboucher à des sanctions pénales pour ce commerçant.»
«La loi interdit toute forme de fausse représentation. Un commerçant doit respecter les engagements qu’il prend envers les consommateurs. S’il promet aux consommateurs un accès à vie à un service, il doit tenir parole», a indiqué Me Plourde.
-Avec les informations de Sabrina Rivet pour Noovo Info