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Vos publications, aussi anodines soient-elles, pourraient être utilisées à des fins malveillantes.
Rentrée scolaire rime souvent avec photos. Certains parents décident de partager les clichés de leurs enfants de retour à l’école sur les réseaux sociaux. Mais une sergente détective demande à la population de faire preuve de vigilance.
Vos publications, aussi anodines soient-elles, pourraient être utilisées à des fins malveillantes.
«En prenant les photos de ses enfants et en les publiant sur Facebook, Instagram ou Snapchat, on a des informations sur les photos qui peuvent identifier plusieurs informations personnelles», a lancé Maya Alieh, à la tête de l’équipe de Cyberenquête du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Selon Mme Alieh, neuf personnes sur dix qui se seraient fait pirater sur internet auraient fourni elles-mêmes ces informations.
Et recueillir des informations personnelles grâce aux photos de la rentrée scolaire n’est pas sorcier. En dix minutes, Noovo Info a été en mesure de trouver plusieurs clichés d’enfants, prêts pour la rentrée scolaire, devant leur résidence.
La chroniqueuse Geneviève Pettersen s'est penchée sur le dossier des photos de rentrée scolaire. À voir dans la vidéo ci-dessous:
Il était donc facile de récolter des informations concernant l’enfant telles que «l’adresse civique, la sorte de maison qui a été construite, la rue où il habite, le nom de l’école sur le polo et le nom de l’enfant».
Avec ces informations, les personnes malveillantes peuvent entrer plus facilement en contact avec les enfants sur les réseaux sociaux, prévient Mme Alieh.
«Par exemple, juste de dire que l’enfant est en 3e année et qu’il désire être ingénieur, c’est une information personnelle qui permettrait à un étranger d’entrer en contact avec l’enfant sur les réseaux sociaux et d’ouvrir une conversation.»
La sergente détective au SPVM demande aux parents de s’assurer qu’aucune information personnelle ne se trouve sur les photos. «Il faut être vigilant, surtout en 2023 avec autant d’informations qui se retrouvent sur la toile. Il faut publier la photo sur un profil où les paramètres sont privés», recommande-t-elle.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo.