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En sérieuses difficultés financières, l'entreprise suédoise a déposé une demande de réorganisation en vertu du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis.
En sérieuses difficultés financières, l'entreprise suédoise Northvolt AB et certaines de ses filiales ont déposé une demande de réorganisation en vertu du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis, lui permettant de se mettre à l'abri de ses créanciers.
L’entreprise estime que cette démarche permettra de «restructurer la dette» tout en assurant une «base durable pour la poursuite de ses activités» qui devraient se poursuivre «normalement» pendant la procédure de réorganisation.
«La réorganisation volontaire facilite l’accès à environ 145 millions de dollars de garanties en espèces et à 100 millions de dollars de financement de débiteur en possession», précise-t-on dans un communiqué publié jeudi en début d’après-midi.
Le projet québécois de Northvolt ne devrait pas être affecté par ce nouveau développement. «Northvolt Germany et Northvolt North America, filiales de Northvolt AB avec des projets en Allemagne et au Canada, sont financées séparément et continueront à fonctionner comme d’habitude en dehors de la procédure du chapitre 11, en tant qu’éléments clés du positionnement stratégique de Northvolt.»
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Paolo Cerruti, cofondateur de Northvolt et PDG de Northvolt Amérique du Nord, a spécifié dans une communication distincte que l'exécution du projet d'usine en Montérégie se poursuit avec «diligence et prudence» malgré la tempête que traverse le fabricant de batteries suédois. Le plan de Northvolt sur le sol québécois constitue «une composante essentielle de l'avenir de l'entreprise» et pour cette raison on demeure du «pleinement engagés à le mener à bien.»
Northvolt anticipe que cette démarche sera terminée au cours de premier trimestre de 2025. À ce moment, on «évaluera les propositions d'investissement de nouveaux fonds.»
«Tout au long de ce processus, nous nous attacherons à respecter nos engagements envers nos parties prenantes, y compris nos employés, nos clients, nos fournisseurs et les gouvernements des pays dans lesquels nous opérons», a dit Tom Johnstone, président intérimaire du conseil d'administration.
Mercredi, le premier ministre François Legault n'a pas répondu aux questions à savoir s’il croyait encore au projet Northvolt au Québec, tandis qu’à Ottawa, le ministre fédéral de l'Industrie, François-Philippe Champagne, a continué d'afficher un optimisme prudent dans le dossier.
En septembre, Northvolt avait annoncé le congédiement de 1600 employés en Suède, soit le cinquième de sa main-d’œuvre, illustrant les difficultés financières auxquelles la société fait face.
Avec des informations de la Presse canadienne