Début du contenu principal.
Tour d'horizon des circonscriptions à surveiller d'ici le soir du 3 octobre.
Les élections québécoises se dérouleront dans 125 circonscriptions. Pour certaines d'entre elles, la course semble déjà gagnée d'avance, mais d'autres pourraient être le théâtre de chaudes luttes. Tour d'horizon de ces circonscriptions à surveiller d'ici le soir du 3 octobre.
Voyez le dossier spécial ÉLECTIONS PROVINCIALES 2022 sur Noovo Info.
Des courses entre la Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti conservateur du Québec (PCQ) pourraient se dessiner dans ces deux circonscriptions de Chaudière-Appalaches.
Le PCQ espère une percée dans Beauce-Sud et Beauce-Nord alors que la formation dirigée par Éric Duhaime arrive pour le moment au deuxième rang dans les intentions de vote dans la grande région de Québec.
Déloger les députés caquistes sortants ne s'annonce pas une mince tâche au regard des résultats des élections de 2018. Dans Beauce-Nord, Luc Provençal avait obtenu 66 % des suffrages aux élections de 2018. Cette fois-ci, il se mesurera notamment à Olivier Dumais, maire de Saint-Lambert-de-Lauzon, qui portera les couleurs du PCQ.
Dans Beauce-Sud, Samuel Poulin avait gagné ce siège en récoltant plus de 13 000 voix de majorité. Son adversaire conservateur sera Jonathan Poulin, un jeune avocat trentenaire.
Dans ces deux circonscriptions, le site de projections électorales Québec125 place le PCQ deuxième dans les intentions de vote, non loin du parti de François Legault.
Le Parti québécois (PQ) avait remporté facilement cette circonscription de la Gaspésie. Mais la bataille pourrait s'annoncer plus serrée que lors de l'élection précédente. Selon le site Québec125, la CAQ et le PQ se suivent de près dans Bonaventure.
Il faut dire que la CAQ profite d'une ouverture avec le départ du député sortant Sylvain Roy. Après avoir quitté le PQ en 2021 pour siéger comme indépendant, il a annoncé cet été qu'il ne sollicitera pas un quatrième mandat.
C'est l'ancien journaliste Alexis Deschênes, aujourd'hui avocat, qui porte cette fois-ci les couleurs de la formation souverainiste dans Bonaventure.
Pour sa part, le parti de François Legault y présente Catherine Blouin, une conseillère en communication et chargée de projet au CISSS de la Gaspésie.
À lire et à voir également : Élections 2022: vers des surprises, des imprévus et des accidents?
Le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, y est en lice. Il souhaite faire son entrée au parlement en gagnant cette circonscription de l'est de l'île de Montréal, qui a déjà été considérée comme un château fort péquiste.
Bourget, qui deviendra Camille-Laurin au moment du déclenchement de la campagne électorale, est passée chez les caquistes en 2018. Richard Campeau a recueilli une majorité de 500 voix contre le député sortant Maka Kotto. Le site Québec125 considère que la CAQ pourrait conserver la circonscription qu'a représentée le «père de la loi 101», Camille Laurin.
M. St-Pierre Plamondon a soutenu que son choix de briguer les suffrages sur l’île de Montréal visait à envoyer un message important de son parti dans la lutte pour la protection de la langue française au Québec, qui passe par la métropole, selon lui.
À l'instar du chef péquiste, le leader du PCQ, Éric Duhaime, tentera de faire son entrée à l'Assemblée nationale. Il se présente dans Chauveau, circonscription de la région de Québec détenue par le caquiste Sylvain Lévesque.
Ce dernier avait remporté en 2018 le siège haut la main avec plus de 9000 voix de majorité. Mais la poussée des conservateurs dans la Capitale-Nationale, selon les intentions de vote, pourrait venir ébranler cette confortable avance. Le site Québec125 prévoit d'ailleurs que le PCQ pourrait talonner la CAQ.
À lire également :
Le Parti québécois détient cette circonscription de la Côte-Nord depuis 1976, mais la Coalition avenir Québec espère ravir ce siège. La course a été serrée entre le PQ et la CAQ en octobre 2018.
La députée sortante Lorraine Richard a été élue avec plus de 125 voix de majorité. Cet hiver, Mme Richard a annoncé qu'elle quittait la vie politique après 19 années à siéger à l'Assemblée nationale.
Les caquistes ont choisi la femme d'affaires Kateri Champagne-Jourdain, originaire de la communauté innue de Uashat Mak Mani-utenam, pour rallier les électeurs. Son adversaire péquiste est Marilou Vanier, directrice du Créneau d’excellence Ressources, sciences et technologies marines pour la Côte-Nord.
C'est seulement par 15 votes de plus que sa rivale libérale que le péquiste Joël Arseneau a été déclaré vainqueur en octobre 2018. La CAQ avait terminé au quatrième et dernier rang avec près de 10 % des voix.
Quatre ans plus tard, le parti au pouvoir croit en ses chances de conquérir la circonscription. Pour y parvenir, la CAQ compte sur le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, élu à trois reprises à la tête de la municipalité. M. Arseneau tentera d'obtenir un second mandat.
Les électeurs auront droit à un match revanche entre le député sortant de Québec solidaire (QS), Sol Zanetti, et la candidate caquiste Christiane Gamache.
À l'image des résultats du 1er octobre 2018, la prochaine course pourrait s'annoncer tout aussi serrée, si l'on se fie aux dernières projections de Québec125.
M. Zanetti avait remporté la circonscription située à Québec avec près de 700 voix de majorité.
Celle qui a représenté durant 14 ans cette circonscription de Lanaudière ne sera pas de nouveau dans les rangs du Parti québécois. Véronique Hivon avait été réélue avec plus de 4400 voix d'avance en 2018.
Le PQ pourra-t-il répéter ces résultats le soir du 3 octobre? Le site Québec125 laisse entrevoir que cette forteresse péquiste est contestée par la CAQ.
Le caquiste François St-Louis, qui avait terminé derrière Mme Hivon aux dernières élections, tentera de barrer la route au PQ, qui lui, présente Véronique Venne pour espérer conserver Joliette.
Laval fait partie des régions où la CAQ pourrait faire des gains au détriment des libéraux. Laval-des-Rapides, circonscription située dans le sud de l'île Jésus, est l'une de celles pouvant changer de couleur le 3 octobre.
Le député sortant, Saul Polo, qui se représente pour le Parti libéral du Québec (PLQ), avait seulement obtenu 271 voix de majorité sur son adversaire caquiste, en 2018.
La CAQ mise sur Céline Haytayan, une responsable des affaires corporatives internationales chez Ubisoft.
À lire également :
Les caquistes et solidaires aspirent à ravir cette circonscription du nord-est de Montréal au PLQ. Marie Montpetit avait été réélue avec 530 voix de majorité il y a quatre ans. QS avait terminé non loin derrière, tandis que la CAQ s'était classée troisième.
La députée sortante, qui a siégé comme indépendante après avoir été désavouée par la cheffe de son parti, a décidé de quitter l'arène politique.
La CAQ a annoncé une candidature féminine, Audrey Murray, une avocate de formation. Québec solidaire comptera sur Haroun Bouazzi, un employé de la Banque de développement du Canada, pour mener la bataille.
Le PLQ sera représenté par Jonathan Marleau, un directeur dans une institution financière.
Harold Lebel avait été réélu avec une forte majorité pour un second mandat sous la bannière du PQ, en 2018. Après avoir été exclu du parti, il a annoncé cet hiver qu'il ne sera pas candidat aux prochaines élections en raison de démêlées judiciaires pour une accusation d'agression sexuelle.
Son départ est perçu chez Québec solidaire et à la CAQ comme une occasion de conquérir ce château fort péquiste. Le site Québec125 place d'ailleurs Rimouski comme une circonscription pouvant basculer chez les caquistes.
La CAQ a comme candidate Maïté Blanchette Vézina, ex-mairesse de Sainte-Luce, tandis que le PQ est représenté par Samuel Ouellet, ancien attaché politique de M. Lebel, mais aussi propriétaire d'un journal local. Chez les solidaires, Carol-Ann Kack, une psychoéducatrice à l'éducation des adultes, revient dans la course après une première tentative au dernier scrutin général.
Québec solidaire a fait une percée contre toute attente dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue en 2018. La députée sortante Émilise Lessard-Therrien tentera de conserver Rouyn-Noranda-Témiscamingue. La solidaire l'avait emportée avec un peu plus de 500 voix de majorité devant le candidat de la CAQ.
Depuis les derniers mois, la ville de Rouyn-Noranda, qui fait partie de la circonscription, fait la manchette au sujet des émissions d’arsenic dans l'air provenant de la Fonderie Horne. Le gouvernement Legault s'est retrouvé sur la défensive dans ce dossier.
La CAQ avait annoncé à la fin juillet la candidature de Claude Thibault qui s'est désisté quelques jours plus tard pour des raisons personnelles. Le candidat choisi est finalement Daniel Bernard, un conseiller municipal à Rouyn-Noranda et ex-député libéral de 2003 à 2007.
Dans le passé, les péquistes et les libéraux se sont alternés dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue.
La députée de QS, Christine Labrie, a été élue avec plus de 3400 voix de majorité en 2018. Cette confortable victoire n'empêche pas la CAQ d'espérer conquérir cette circonscription de la capitale estrienne. Le parti de François Legault mise d'ailleurs sur une candidature vedette pour l'emporter. C'est l'ex-mairesse de Longueuil et commentatrice politique à LCN, Caroline St-Hilaire, qui mènera la bataille aux couleurs de la CAQ.
Selon le site Québec125, une chaude lutte se dessine entre QS et la CAQ.
Aux dernières élections générales, le candidat caquiste avait terminé troisième avec près de 24 % des suffrages.
À lire également :
François Legault ne cache pas ses ambitions de conquérir certains territoires traditionnellement libéraux dans la métropole. Verdun, un arrondissement de l'ouest de Montréal, fait partie de ceux-là.
Pour la CAQ, une conseillère municipale, Véronique Tremblay, tentera de déloger la députée Isabelle Melançon qui a remporté son siège avec une confortable avance de près de 5600 voix en 2018.
Québec solidaire estime aussi pouvoir arracher aux libéraux la circonscription. C'est d'ailleurs la présidente du parti, Alejandra Zaga Mendez, qui défendra les couleurs de sa formation.
Denis Lamothe de la CAQ a été élu dans Ungava à l'arraché avec quelque dizaines de voix de majorité.
Québec solidaire aimerait amener dans son giron la circonscription couvrant essentiellement le Nord-du-Québec. Le parti est représenté par Maïtée Labrecque-Saganash, une militante pour les droits des Autochtones et fille de l'ex-député fédéral Romeo Saganash.
Le Parti libéral du Québec, qui avait terminé deuxième en 2018, a choisi l’ancien maire de Kuujjuaq, Tunu Napartuk, pour rallier les électeurs.