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Les sites du cabinet du premier ministre et du Sénat ont notamment été ciblés en matinée.
Alors que le premier ministre de l’Ukraine, Denys Shmyhal, était en visite au Canada pour rencontrer son homologue canadien Justin Trudeau, plusieurs sites internet canadiens ont été ciblés par des attaques d’un groupe prétendant soutenir la Russie.
Les sites du cabinet du premier ministre et du Sénat ont notamment été ciblés en matinée.
Justin Trudeau a déclaré qu’il n’était pas rare que des pirates informatiques russes ciblent des pays qui soutiennent l’Ukraine, en particulier lorsque ces pays accueillent une délégation ukrainienne de haut niveau.
«Mais laissez-moi être extrêmement clair: le fait que pendant quelques heures il y a eu une page du gouvernement qui a été difficile à accéder ne va pas nous dissuader en rien d’être présent et toujours là pour en faire plus pour soutenir l’Ukraine face à ces attaques de la Russie.»
Les relations publiques du gouvernement fédéral ont offert une réponse similaire à celle du premier ministre dans un courriel.
Une image de l’attaque sur les sites du gouvernement. Crédit photo: Telegram
Des experts en sécurité rencontrés par Noovo Info estiment qu’il s’agit d’une attaque «symbolique», plutôt que d’un geste «réellement dangereux» pour le gouvernement canadien.
«L’attaque par déni de service, c’est comme si des milliers de personnes décidaient de commander au même restaurant au même moment. […] Le site Web atteint donc un point de rupture, et tombe hors-ligne», a expliqué l’expert en cybersécurité, Steven Lachance.
Le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et le Centre canadien pour la cybersécurité continuent de travailler «afin de garantir qu’il y a des systèmes et des outils en place pour surveiller, détecter et neutraliser les menaces».
Chaque jour, les systèmes défensifs du CST bloquent entre trois et cinq milliards d’événements qui ciblent les réseaux du gouvernement du Canada, rapporte la relationniste au gouvernement fédéral, Robyn Hawco.
Avec des informations de Louis-Philippe Bourdeau, Noovo Info, et de la Presse canadienne.