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Des mystérieuses masses blanches et gluantes découvertes à Terre-Neuve
Ces masses pourraient être d’origine végétale. Pour le reste, Environnement Canada enquête.
Des masses blanches gluantes ont été trouvées dans les derniers jours sur des plages de Terre-Neuve. Ces trouvailles inusitées sur les rives de la baie de Plaisance, située au sud-est de l’île, poussent Environnement Canada (ECCC) à enquêter pour en déterminer l’origine exacte.
Ces masses pourraient être d’origine végétale. Pour le reste: mystère. On ignore pour l’instant s’il y a un lien avec une raffinerie à proximité qui a récemment rouvert pour produire du biodiesel à partir de gras d’animaux.
Ces substances ont été signalées à ECCC pour la première fois le 7 septembre dernier à Ship Cove, a indiqué l’agence gouvernementale à Noovo Info, jeudi. Quelques jours plus tard, des agents des urgences environnementales ont été dépêchés sur les lieux pour afin de faire des prélèvements des masses «mystérieuses», le mot qu’emploie l’agence fédérale elle-même. Un suivi a lieu depuis, et ce, sur plusieurs rivages locaux.
«À ce jour, ECCC a effectué plusieurs levés aériens, explorations sous-marines et examens manuels sur les plages et les rivages de la région afin de déterminer l’étendue de la substance, sa nature et sa source potentielle», dit Environnement Canada, ce qui n’a cependant pas permis d’identifier la substance en question ni sa source.
«Toutefois, une analyse préliminaire effectuée dans un laboratoire d’ECCC suggère que la matière pourrait être d’origine végétale», précise-t-on.
«Une analyse supplémentaire est nécessaire avant qu’une décision finale puisse être prise quant à la nature de la substance et à ses répercussions potentielles.»
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«Si les agents d’application de la loi trouvent des preuves d’une éventuelle infraction à la réglementation environnementale fédérale, ils prendront les mesures appropriées conformément à la Politique de conformité et d’application de la loi», prévient-on.
Environnement Canada dit travailler en étroite collaboration avec Pêches et Océans Canada (MPO), la Garde côtière canadienne (GCC) et le ministère du Gouvernement numérique et de Service Terre-Neuve-et-Labrador (Service T.-N.-L.) dans cette affaire.