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Leur mandat consiste notamment à surveiller les méfaits, comme la consommation de drogue dans les parcs et autres lieux publics, et à signaler les campements de sans-abri à démanteler.
Dans le cadre d'une nouvelle stratégie de lutte contre la criminalité, la Ville de Montréal fait appel à des agents de sécurité privés pour patrouiller dans le Quartier chinois, le Village et le Vieux-Montréal.
Phil Chu vit dans le Quartier chinois depuis 11 ans, mais maintenant, il dit qu'il va déménager sa famille parce que la criminalité a dépassé les bornes.
Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.
«En plein jour, les transactions de drogue, la consommation de drogue, la défécation publique, les actes obscènes - tout ce que vous voulez, c'est assez courant maintenant», a déclaré M. Chu, président d'une association de résidents du Quartier chinois.
L'arrondissement Ville-Marie fait appel à des agents de sécurité de la compagnie privée Sirco pour appuyer le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) dans les quartiers où la criminalité est plus importante.
Selon Robert Beaudry, conseiller municipal, cette mesure fait suite à des plaintes déposées par des personnes comme M. Chu.
«C'est pour la visibilité, pour le sentiment de sécurité, mais [aussi] pour aider à acquérir des données», a indiqué M. Beaudry.
Un sondage confirme que les résidents de Montréal ne se sentent toujours pas en sécurité lorsqu'ils se rendent dans le Village.
Le projet pilote de 120 000 dollars a été lancé à la mi-octobre et durera deux mois.
La Ville n'a pas pu confirmer le nombre d’agents de sécurité privés chargés de cette tâche, mais a indiqué à CTV News que certains seront en uniforme et d'autres en civil. Certains seront dans des véhicules et d'autres à pied.
Leur mandat consiste notamment à surveiller les méfaits, comme la consommation de drogue dans les parcs et autres lieux publics, et à signaler les campements de sans-abri à démanteler. Les gardiens font rapport aux équipes d'intervention sociale de l'arrondissement et à la police de Montréal, qui peuvent alors prendre des mesures.
Le SPVM a décliné la demande d'entrevue de CTV News.
«Ils ont besoin d'aide et c'est un moyen efficace d'aider nos services», selon M. Beaudry.
Selon M. Chu, la communauté signale déjà des problèmes à la police.
«Cela semble redondant, mais en même temps, je suppose que nous prenons tout ce que nous pouvons obtenir, n'est-ce pas?»
La Ville affirme que le succès du projet pilote déterminera si cette approche sera maintenue ou si la Ville augmentera la présence policière.