Début du contenu principal.
«Depuis quatre ans, la situation dans le réseau de la santé s'est détériorée de manière importante, tous les voyants sont au rouge», de dire Mme Anglade.
La cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ) Dominique Anglade a présenté vendredi le plan «Accès santé» qui serait mis en branle advenant l’élection des libéraux à la tête du Québec le 3 octobre prochain.
«Depuis quatre ans, la situation dans le réseau de la santé s'est détériorée de manière importante, tous les voyants sont au rouge», de dire Mme Anglade.
Elle déplore les listes d’attente pour l’obtention d’un médecin, les retards dans les chirurgies, les bris de services et les fermetures vécues dans le réseau de la santé et des services sociaux.
«La pandémie n’explique pas tout, n’explique pas la situation dans laquelle on se trouve aujourd’hui et François Legault a sa part de responsabilité par rapport à ça», affirme la cheffe du PLQ.
À lire également :
Défini en quatre axes, le plan vise à améliorer notamment les services de première ligne dont l’accès à un médecin de famille, la capacité hospitalière dans les divers établissements du Québec, l’accès à un chirurgien et l’embauche et la rétention de main-d’œuvre.
Le PLQ propose notamment la formation de plus de médecins et de plus d’infirmières ainsi que la reconnaissance des diplômes et l’élimination de la paperasse.
Le plan Accès santé permettrait l’ajout de 4000 lits dans les hôpitaux du Québec et prévoit un investissement de plus de 6 milliards de dollars dans les infrastructures hospitalières. Sachez que 2000 de ces lits sont déjà prévus dans la planification gouvernementale. Cet engagement ne fait pas partie du cadre financier du PLQ qui comporte déjà des dépenses totales de 41 milliards $ sur cinq ans. Les 6,6 milliards $ constitueraient plutôt un ajout au Plan québécois des infrastructures (PQI).
Concernant l’accès à la chirurgie, le PLQ propose notamment des partenariats avec le secteur privé, sans aucun coût additionnel pour les Québécois et les Québécoises.
Finalement, la pénurie de main-d’œuvre doit être une priorité selon la cheffe du PLQ. Elle propose la fin du temps supplémentaire obligatoire (TSO), l’ajout de ratio personnel-patient et des mesures pour favoriser le retour au travail du personnel de la santé qui ont quitté le réseau.
Infirmières désabusées, recours abusif des heures supplémentaires obligatoires, navire en train de couler: la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a dressé un portrait sombre en août dernier de l’état actuel du réseau de la santé au Québec au moment de présenter ses demandes électorales, samedi. C’est pourquoi elle réclame une loi sur les ratios professionnelles/patients sécuritaires dès l’arrivée du prochain gouvernement.
«On ne peut plus laisser un si grand nombre de patients à la charge de si peu d’infirmières et d’infirmières auxiliaires, peu importe que ce soit en CHSLD, dans les centres hospitaliers, les centres jeunesse ou les CSLC», a plaidé Mme Bouchard.
Selon la FIQ, l’adoption d’une loi sur les ratios sécuritaires serait la mesure structurante la plus efficace pour inciter les infirmières à se joindre (ou à rester) au réseau public.
Le syndicat qui représente 76 000 membres croit que cette solution permettrait du même coup de réduire le recours aux heures supplémentaires obligatoires et faciliterait la vie des infirmières dans leur conciliation travail-famille.
De leurs côtés, les grandes centrales syndicales québécoises avancent que les travailleurs et travailleuses du Québec sont éprouvés par la «fragilisation» des services publics survenue pendant la pandémie et demandent aux candidats de la campagne électorale provinciale 2022 de clarifier leurs engagements au bénéfice des corps professionnels.
Ainsi, la FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD croient que l’atténuation des effets de l’inflation et des changements politiques passe par un «réinvestissement massif» en santé et en éducation.
La FTQ, la CSN et la CSQ et la CSD, qui disent représenter 1,2 million de travailleurs et travailleuses du Québec, insistent pour que les partis doivent travailler, sur l’amélioration des conditions de vie et de travail de leurs membres, que ce soit «avant, pendant» ou «après les élections».
Avec des informations de La Presse canadienne.