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Le premier ministre François Legault a identifié le déclin du français comme étant l’un des enjeux prioritaires à l’occasion, surtout dans la métropole, de la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale.
Le premier ministre François Legault a identifié le déclin du français comme étant l’un des enjeux prioritaires à l’occasion de la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale — surtout dans la métropole, .
«Au Québec, on est autour de 78 % ou 80 % de francophones. C’est sûr qu’il y a une baisse de quatre ou cinq points depuis 20 ans. Là où c’est dramatique, c’est à Montréal, où on est passé en bas de la barre de 50%, a déploré François Legault. Mais il faut aussi agir dans certaines régions, notamment celles qui sont près des États-Unis et de l’Ontario.»
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Le premier ministre a soutenu que l’immigration était la clé pour diminuer le déclin du français, mais que la loi 96 était aussi importante. «Il faut l’appliquer. Il faut franciser et donner plus de cours et plus de chance à tout le monde d’apprendre le français», a-t-il statué.
François Legault a également soutenu que lorsqu’ils étaient au pouvoir, les gouvernements libéraux et péquistes acceptaient un taux d’immigrants francophones de 50 %. Il a rappelé que la Coalition avenir Québec (CAQ) avait haussé ce seuil à 80 % et qu’il visait le 100 %.
Il a aussi indiqué que le Québec ne choisissait que 60 % des immigrants, soit ceux issus de l'immigration économique, et qu'Ottawa détenait le reste de la balance. «Si on regarde la réunification familiale et les réfugiés, actuellement, il y a un vrai défi de ce côté. C'est encore plus vrai avec ce qui se passe à Roxham. Il y a des choses à régler avec le gouvernement fédéral», a-t-il insisté.
Le premier ministre a dû défendre la loi 96 et les politiques d’immigration de la CAQ au dernier Sommet de la Francophonie, à Djerba en Tunisie.
Selon lui, le Québec a eu mauvaise presse à l'international. Plusieurs ont noté, par exemple, que la loi 96 «ne respectait pas les droits des anglophones», a-t-il dit.
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Le chef caquiste avait précédemment dû réparer les pots cassés dans son discours de victoire électorale en octobre, en tendant la main aux immigrants.
Après avoir fait des bourdes et avoir présenté ses excuses durant la campagne électorale, il avait dit que dans les prochains mois, on allait «se parler de façon respectueuse» et évoqué que tous les partis, tous les chefs sont en faveur de l'immigration, contrairement à ce qu'on voit ailleurs.
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La CAQ espère réduire à 50 000 le nombre d'immigrants que le Québec accueille annuellement.
Le Parti québécois voulait pour sa part réduire les seuils à 35 000, tandis que le Parti libéral du Québec cherchait à les maintenir 70 000 et que Québec solidaire (QS) voulait les augmenter jusqu'à 80 000.
Avec de l'information de La Presse canadienne et de Julien Denis pour Noovo Info