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De nombreuses autres villes ont été bombardées tandis que les combats ont font également rage dans les faubourgs de Kyiv.
Les forces russes ont continué à bombarder la ville portuaire de Marioupol. Les obus auraient atteint une mosquée abritant plus de 80 personnes, dont des enfants, selon le gouvernement ukrainien.
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De nombreuses autres villes ont été bombardées tandis que les combats ont font également rage dans les faubourgs de Kyiv.
On ignore le bilan du bombardement de l'élégante mosquée du centre-ville de Marioupol. La ville encerclée est plongée dans la misère, les incessants bombardements empêchant les approvisionnements de se rendre aux habitants piégés. Les obus empêchent aussi l'inhumation des morts.
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Le bilan des victimes a atteint vendredi les 1500, selon le cabinet du maire. L'organisme Médecins sans frontière indique que plusieurs mouraient à cause du manque de médicaments. Certains tentent de boire l'eau des radiateurs.
Un journaliste de l'Associated Press a vu des tanks canonner un immeuble à logements de neuf étages. Il accompagnait des secouristes lorsqu'ils ont été la cible d'un tireur d'élite. L'un d'entre eux a été blessé à la hanche.
Les conditions de vie dans l'hôpital continuent de se détériorer: l'électricité est réservée aux opérations chirurgicales. Les personnes attendent dans les corridors, ne sachant pas où aller.
Anastasiya Erashova est l'une d'entre elles. Elle tremble pendant qu'un enfant dort dans ses bras. Son autre enfant a été tué, tout comme celui de son frère, mentionne-t-elle.
«Nous sommes allés chez mon frère. Les femmes et les enfants se sont rendus à la cave. Des mortiers ont atteint l'immeuble. Nous étions emprisonnés dans la cave et deux enfants sont morts. Personne n'a pu les sauver.»
Le commandement militaire ukrainien a reconnu que les forces russes s'étaient emparées des faubourgs orientaux de Marioupol, renforçant ainsi leur emprise sur le port stratégique. S'emparer de Marioupol et des autres ports de la mer Azov permettra aux Russes d'établir un corridor avec la Crimée, un territoire qu'elle occupe depuis 2014.
Dans une vidéo, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté sa population à continuer de résister aux envahisseurs.
«Il est impossible de prédire combien de jours seront nécessaires à la libération de notre territoire, mais il est possible de dire que nous y parviendrons», a-t-il lancé.
Plus tard, en conférence de presse, il a indiqué que les combats avaient coûté la vie à environ 1300 soldats ukrainiens depuis le début de l'invasion.
M. Zelensky a aussi dit que les Russes devront bombarder massivement Kyev et tuer tous ses habitants s'ils veulent s'emparer de la capitale.
Selon le ministère britannique de la Défense, les forces terrestres russes massées au nord de Kyiv se sont approchées à 25 kilomètres du centre-ville de la capitale ukrainienne. Elles tentent de cerner la ville.
L'artillerie a continué de bombarder les faubourgs nord-ouest de Kyiv. Des colonnes de fumée blanche et noire se sont élevées dans le ciel après qu'un dépôt de munition a été atteint à Vasylkiv, causant des centaines de petites explosions. Un entrepôt de surgelés a aussi été frappé.
L'armée ukrainienne dit se préparer à une attaque tous azimuts. Le maire de Kyiv, Vitali Klitscheko, a indiqué qu'environ la moitié des quatre millions d'habitants de la ville avaient fui. «Chaque rue et chaque maison sont en train d'être fortifiées», a-t-il prévenu.
Les tactiques employées par l'armée russe ressemblent à celles qu'elle a précédemment utilisées en Syrie et en Tchétchénie.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé, les Russes ont atteint une vingtaine d'hôpitaux depuis le début de l'invasion. Des tirs d'artillerie ont endommagé un hôpital oncologique à Mykolaiv, une ville située à 489 km à l'ouest de Marioupol.
Un troisième général russe aurait été tué au cours des combats. Anton Gerashchenko, un conseiller du ministère de l'Intérieur de l'Ukraine, a annoncé que le major-général Andrei Kolesnikov aurait été tué près de Marioupol. La Russie, avare d'informations, n'a pas confirmé ce décès.
Les Russes menacent de s'en prendre aux envois d'équipements militaires à l'Ukraine. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov a prévenu les États-Unis que «ces convois pourraient être considérés comme des cibles légitimes».e. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov a prévenu les États-Unis que «ces convois pourraient être considérés comme des cibles légitimes».