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Au cours des prochains jours, Québec annoncera une contribution financière aux pays les plus vulnérables pour les aider à lutter et s'adapter à la crise climatique.
Au cours des prochains jours, Québec annoncera une contribution financière aux pays les plus vulnérables pour les aider à lutter et s'adapter à la crise climatique. L'épineuse question des pertes et dommages subis par ces pays est l'un des grands thèmes de la COP27.
Dans une entrevue accordée à La Presse canadienne avant son départ pour l’Égypte, le ministre Benoit Charette a indiqué que son gouvernement profitera de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques pour annoncer «des engagements importants au niveau de la justice climatique», sans toutefois préciser les détails de cette contribution.
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L’enjeu de la justice climatique envers les pays du Sud qui subissent davantage les effets des changements climatiques, alors que c’est aussi souvent eux, qui y contribuent le moins, est au cœur des discussions de la COP27.
«On le voit là depuis 2 ans, c’est une thématique qui prend de l’importance, donc le Québec apportera sa contribution. Pour ce qui est des montants et de la finalité de ces engagements, là, je vais devoir vous demander de patienter encore quelques jours», a indiqué le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
«Clairement, on entend ce signal-là envoyé par plusieurs pays du Sud notamment, qui disent vivre de façon directe les effets des changements climatiques», a ajouté le ministre qui doit s’envoler pour l’Égypte jeudi.
Le chef du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a averti mercredi que de nombreux pays pauvres ont du mal à lever des fonds pour lutter contre le changement climatique en raison du lourd fardeau de leur dette.
Achim Steiner a déclaré à l’Associated Press que son agence estime que 54 pays dans le monde sont désormais confrontés à un «surendettement» potentiel.
Il a déclaré qu’une des propositions en cours de discussion au sommet sur le climat de l’ONU est d’annuler une partie de la dette des pays s’ils s’engagent à investir dans des projets d’énergie propre et à s’adapter au réchauffement climatique.
Jusqu’à présent, il n’y a pas eu beaucoup de progrès sur cette question, a déclaré Achim Steiner.
Une analyse de son agence a montré que les pays en développement investissent plusieurs fois les montants qu’ils reçoivent des pays développés dans les mesures climatiques.
Achim Steiner a déclaré qu’une estimation récente de l’argent nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique se situe entre 1000 et 2000 milliards de dollars américains par an, soit une fraction de la richesse mondiale totale de 430 000 milliards de dollars.
«Sommes-nous vraiment incapables de diriger les flux financiers publics et privés à hauteur de 1000 ou 2000 milliards de dollars, sauvant essentiellement l’humanité et nos économies des catastrophes extraordinaires qui commencent à se manifester», a-t-il demandé.
Avec l’Associated Press