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Ces agents de surveillance devront présenter un rapport au ministère de l'Éducation d'ici le 30 novembre.
Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a mandaté deux contrôleurs qui ont commencé à travailler mardi à l'école Bedford, dans le quartier Côte-des-Neiges de Montréal, dans le cadre de son plan pour remédier au «climat toxique» de peur et d'intimidation dans cette école primaire.
Cet article a été traduit à partir d'un contenu de CTV News.
Ces agents de surveillance devront présenter un rapport au ministère de l'Éducation d'ici le 30 novembre.
Cette mesure découle d'un rapport rendu public la semaine dernière et qui concluait qu'un «clan dominant» d'enseignants imposait un régime strict et autocratique aux élèves.
Le rapport du gouvernement indique que les enfants sont soumis à des violences physiques et psychologiques et que les enseignants refusent d'enseigner ou accordent peu d'attention à des matières telles que la communication orale, les sciences, la religion et l'éducation sexuelle. Il indique également que les enseignants refusent de permettre aux enfants ayant des besoins particuliers de bénéficier de l'aide de professionnels spécialisés.
Québec a lancé son enquête à la suite d'une enquête de la station de radio 98,5 FM sur le climat de l'école.
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L'enquête déterminera si les 11 enseignants qui auraient eu des comportements préoccupants ont commis des fautes graves et si leur brevet d'enseignement doit être suspendu ou révoqué.
Le ministre Drainville a ordonné des vérifications dans trois autres écoles - deux écoles primaires et une école secondaire - qui relèvent du même centre de services scolaire que Bedford et qui auraient connu des problèmes similaires.