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Si elle est portée au pouvoir, la cheffe libérale Dominique Anglade tiendra une «COP Québec», en d'autres mots, une grande conférence sur les changements climatiques.
Si elle est portée au pouvoir, la cheffe libérale Dominique Anglade tiendra une «COP Québec», en d'autres mots, une grande conférence sur les changements climatiques.
Cette conférence à l'image de celle des Nations unies réunirait des «chercheurs, des scientifiques et des gouvernements de partout en Amérique du Nord», a confirmé Mme Anglade samedi matin.
Elle participait à la rencontre «Maîtres chez vous» de l'organisation Force jeunesse, qui fait la promotion de la place des jeunes dans les sphères décisionnelles.
Le Parti libéral du Québec (PLQ) veut réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 45 % d'ici 2030, par rapport au niveau de 1990. Il vise également l'atteinte de la carboneutralité en 2050.
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«En réunissant tous les acteurs importants de la lutte aux changements climatiques, nous pourrons définir les actions (à) mettre en place au cours des prochaines années pour atteindre nos objectifs», indique le parti.
Mme Anglade s'est par ailleurs engagée à passer toutes les décisions du gouvernement sous la loupe des changements climatiques.
Sous un gouvernement libéral, c'est la première ministre qui sera responsable de ce dossier, «ce qui démontre toute l'importance que sa formation politique accorde à la lutte aux changements climatiques», selon le PLQ.
Dominique Anglade est toutefois restée floue samedi sur les parcs éoliens et solaires requis pour fournir les 154 térawatts-heures de son projet de production d'hydrogène ÉCO.
Combien de nouvelles éoliennes seront nécessaires? Où seront-elles installées? Dans quelles régions? Tout au plus, son équipe reconnaît qu'il en faudra «des milliers» de plus.
En point de presse après le colloque de Force jeunesse, Mme Anglade a précisé que le Québec n'utilisait actuellement que 1 % de son potentiel éolien.
«On a un potentiel extraordinaire qu'il va falloir qu'on étudie. Je ne ferai pas les choses sur un coin de table», a-t-elle déclaré.
L'implantation de parcs éoliens a souvent donné lieu à des conflits et des enjeux d'acceptabilité sociale. Mme Anglade a assuré que tout allait se faire en concertation avec les communautés.
La décarbonation de l'économie et le projet ÉCO nécessiteraient 170 térawatts-heures, selon le PLQ.
La capacité actuelle d'Hydro-Québec est de 176 térawatts-heures. Il serait ainsi nécessaire de tapisser le Québec d'éoliennes et de panneaux solaires, puisque le PLQ exclut la construction de nouveaux barrages.
Il n'exclut pas cependant de rénover les barrages existants, afin de les «mettre à jour».