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Budget des Fêtes 2023: les meilleures façons d’économiser
Si le temps des Fêtes peut être source de stress financier pour de nombreux Québécois, les experts rencontrés par Noovo Info s’entendent sur la meilleure façon de réduire ses dépenses.
Si le temps des Fêtes peut être source de stress financier pour de nombreux Québécois, les experts rencontrés par Noovo Info s’entendent sur le fait que la meilleure façon de réduire ses dépenses est de s’y prendre d’avance.
«Il y a la possibilité de s’y prendre un peu d’avance et de surveiller les soldes. Les détaillants aussi veulent écouler leur inventaire et savent que les consommateurs sont un peu plus sensibles aux prix en période inflationniste. Il va y avoir des rabais ci et là, pas juste au Black Friday», relève la professeure adjointe en sciences de la consommation à l’Université Laval Maryse Côté-Hamel.
Certaines enseignes adoptent également la politique d’égaliser les plus bas prix affichés chez les compétiteurs, ajoute-t-elle.
S’y prendre d’avance
La conseillère budgétaire chez Option Consommateurs Johanne Le Blanc souligne que les dépenses des Fêtes sont faciles à planifier, puisqu’il s’agit de dépenses occasionnelles.
«On peut planifier, en mettant par exemple de l’argent de côté à partir de janvier. C’est plus facile d’amasser les sous comme ça, il y a moins d’incitatif à utiliser le crédit et de risque de faire un trou dans son budget», poursuit Mme Le Blanc.
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Mme Côté-Hamel abonde dans le même sens et ajoute qu’il est judicieux d’avoir une idée de ce que l’on souhaite offrir avant de se déplacer en magasin et de se montrer flexible. «Si on veut offrir des Lego, par exemple, c’est sûr qu’il va y avoir d’autres marques qui vont offrir des produits similaires qui vont peut-être être moins chers. Même si ce ne sont pas des Lego, l’enfant sera sûrement heureux de jouer avec», propose-t-elle.
Ne pas perdre de vue la magie des Fêtes
Tant la professeure que la conseillère budgétaire rappellent un aspect important: le temps des Fêtes est essentiellement un moment dédié aux retrouvailles et aux rassemblements.
«Le fait de participer à des activités de Noël, de décorer son sapin, d’aller voir des parades et de participer à des repas en famille ou entre amis va nous faire vivre des émotions fortes au même titre que la journée du 24 ou du 25 décembre», exprime Mme Côté-Hamel.
«Il ne faut pas mettre trop d’accent sur les cadeaux en tant que tels, puisque les déballer ne prend que quelques minutes.»
Johanne Le Blanc rappelle que la valeur d’un cadeau ne risque pas nécessairement d’excéder celle d’un moment précieux passé en famille.
Être ouvert aux compromis
Maryse Côté-Hamel souligne qu’il faut être conscient des impacts potentiels de l’inflation sur les portefeuilles de chacun. La professeure note que si les prix des articles typiquement offerts en cadeaux ont augmenté, les budgets cadeaux des Québécois n’ont pas nécessairement suivi la même courbe.
Un échange de cadeaux peut ainsi s’avérer une avenue intéressante pour éviter de plonger quiconque dans l’embarras.
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«Offrir un seul cadeau à une personne qu’on a pigée au lieu d’en offrir à tous nos proches peut être intéressant. On peut même remplacer la période de cadeaux. On voit de plus en plus un mouvement sans cadeaux, où on peut réserver les cadeaux aux moins de 18 ans. Les adultes pourront par exemple s’échanger des mets ou des décorations.»
Dans le même ordre d’idée, Johanne Le Blanc propose de fabriquer son cadeau soi-même ou d’opter pour le seconde-main afin d’économiser.
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