Début du contenu principal.
Pour sa part, Emy Legault, de L'Île-Perrot, a abouti en 35e place, à 6:59 de Beaugrand.
La Française Cassandre Beaugrand a remporté le triathlon féminin aux Jeux olympiques de Paris, mercredi matin, après avoir bravé la Seine, dont la qualité de l'eau a été une importante source d'inquiétude ces derniers jours, et les routes glissantes de la capitale française, qui ont provoqué de nombreuses chutes pendant la portion à vélo.
Beaugrand a complété l'épreuve en course à pied au pont Alexandre-III et s'est immédiatement effondrée au sol, à bout de souffle et en pleine extase. Elle était étendue sur le logo «Paris 2024», sous un tonnerre d'applaudissements.
Son chrono d'une heure, 54 minutes et 55 secondes lui a permis de devancer la Suissesse Julie Derron par six secondes, et la Britannique Beth Potter a grimpé sur la troisième marche du podium.
Pour sa part, Emy Legault, de L'Île-Perrot, a abouti en 35e place, à 6:59 de Beaugrand. Elle était la seule représentante de l'unifolié inscrite à cette compétition.
Du côté masculin, le départ a été donné environ une heure après la conclusion du volet féminin. Le Britannique Alex Yee a battu le Néo-Zélandais Hayden Wilde par six secondes au fil d'arrivée, et Léo Bergère a offert une autre médaille, de bronze celle-ci, au pays hôte de l'événement.
Pour leur part, Tyler Mislawchuk, de Winnipeg, et Charles Paquet, de Sept-Îles, ont terminé aux neuvième et 13e rangs.
L'épreuve masculine devait être présentée initialement mardi, mais elle a été repoussée en raison d'un niveau jugé excessif de présence de la bactérie E. coli dans l'eau de la Seine. Le comité organisateur a indiqué tôt mercredi matin que les derniers tests de qualité d'eau correspondaient aux standards de qualité, et qu'ainsi le départ serait donné.
La tenue de ces épreuves dans l'affluent français faisait partie de l'ambitieux plan des autorités, qui souhaitaient nettoyer la Seine. Les autorités ont répété sans arrêt ces derniers jours que le volet nage des deux épreuves de triathlon ainsi que les marathons aquatiques de la semaine prochaine pourront être présentés dans la Seine de manière tout à fait sécuritaire.
Une pluie soutenue s'est mise à tomber sur Paris alors que les triathloniens s'élançaient vers la Seine, mercredi.
Derron a indiqué qu'elle n'avait pas songé à la qualité de l'eau — juste à la médaille.
«Je savais que c'était la journée de la course, et je savais ce que j'avais à faire, a-t-elle confié. Tu n'as donc pas le temps de t'attarder sur d'autres détails.
«Ç'avait l'air normal. Elle (l'eau) était un peu froide, surtout à cause de la pluie qui est tombée avant le départ. J'ai frissonné un peu avant le départ, mais l'eau était normale. Certes, il y avait beaucoup de courant au retour, ce qui a rendu la tâche très difficile, mais autrement, c'était de l'eau normale.»
La portion hasardeuse du triathlon s'est révélée celle à vélo, sur le pavé détrempé de Paris. L'Argentine Romina Biagioli a été victime d'une chute au deuxième tour de la compétition, ses bouteilles d'eau roulant à l'extérieur du parcours.
«C'était un beau parcours, mais la pluie l'a rendu dangereux, a-t-elle convenu. C'était bien, mais dangereux.»
Quant à la natation dans la Seine, Biagioli a mentionné qu'elle aurait préféré obtenir plus de temps pour se familiariser avec les courants.
«La pollution ne me préoccupait pas, a-t-elle dit. J'étais plutôt préoccupée par la possibilité que le manque d'entraînement ait un impact sur mon résultat.»
- Par Pat Graham, The Associated Press