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Le prix médian et le nombre d'inscriptions ont bondi dans la région au cours des derniers mois.
Avec 734 ventes de propriétés en 2023, la région métropolitaine de Drummondville (RMR) enregistre une baisse de 10% par rapport à l'année précédente.
Cela représente une diminution de 10% des ventes pour 79 transactions en moins, selon les chiffres établis d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers pour l'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Malgré tout, l'APCIQ soutient que le niveau de ventes a été supérieur à la moyenne historique pour 2023.
Dans la RMR de Drummondville, les inscriptions en vigueur ont été en hausse dans la dernière année, avec une augmentation de 16 % par rapport à 2022, précise le communiqué transmis par l'Association.
Au total, 304 inscriptions étaient en vigueur pour 2023.
Les «plex» (+21%) et les maisons unifamiliales (+17%) ont été les deux catégories où les augmentations ont été les plus significatives.
Quant au prix médian, il s'est établi à 335 000$ au cours de la dernière année. Il s'agit d'une augmentation de 5% par rapport à 2022.
Le prix médian était de 237 450 $ pour les copropriétés, soit une augmentation de 9 %.
Avec un prix médian de 385 000 $, les «plex» montrent une augmentation de 15 % dans la dernière année.
Au cours du dernier trimestre de 2023, le nombre de ventes dans la RMR de Drummondville a diminué de 12%. Cela représente 119 transactions de moins dans les trois derniers mois.
Le prix médian a toutefois augmenté de 13% pour atteindre 349 900$. Les inscriptions en vigueur ont bondi de 6% pour 252 transactions dans les trois derniers mois.
Malgré la hausse des taux d'intérêt, l'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) soutient qu'un «atterrissage en douceur» s'est produit au Québec au cours de la dernière année. L'année s'est mieux terminée pour les acheteurs qu'elle n'a commencée.
Toujours selon les chiffres établis, un recul de 13% des ventes résidentielles a eu lieu dans la province en 2023.
Au total, 75 853 propriétés de tous types ont été vendues. Ce recul équivaut à 10 995 transactions en moins.
L'APCIQ précise qu'il s’agit d’un niveau d’activité transactionnelle légèrement inférieur à la moyenne historique.
«Le processus de normalisation du marché québécois s’est fait de manière ordonnée en 2023, malgré un contexte marqué par la brutalité de la hausse des taux d’intérêt depuis 2022. Si les jeunes ménages sont les premiers à en avoir fait les frais dans les marchés qui ont été les plus exposés à la forte hausse des prix depuis le début de la pandémie, l’histoire est différente pour les acheteurs expérimentés [...] Le quatrième trimestre témoigne justement d’un marché où les premiers acheteurs sont encore moins nombreux. On observe deux phénomènes qui les incitent à remettre à plus tard leur projet d’achat : le climat d’incertitude économique et les expectatives de baisse des taux d’intérêt en 2024.», a indiqué le directeur du Service de l'analyse de marché de l'APCIQ, Charles Brant.
Les ventes dans les régions métropolitaines (RMR) de Sherbrooke (-14%), Montréal (-14%) et Gatineau (-15%) ont subi les reculs les plus importants.
Le nombre d’inscriptions a atteint 32 154 à l’échelle du Québec, soit une augmentation de 24 % par rapport à 2022, mais un niveau encore très inférieur à la moyenne historique.
À l’échelle provinciale, le prix médian des unifamiliales s’est établi à 416 500 $, soit une variation nulle (0 %) par rapport à 2022.
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