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En 2023, 14% de moins de ventes résidentielles ont eu lieu en Estrie par rapport à l'année précédente.
Il s'est vendu 14% moins de propriétés en 2023 dans la région métropolitaine de Sherbrooke (RMR) par rapport à l'année précédente.
Les ventes résidentielles sur l'ensemble du territoire se chiffraient à 1 733, en baisse de 289 transactions par rapport à 2022.
Ce sont des chiffres de ventes légèrement inférieur à la moyenne historique selon l'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Le nombre d'inscriptions a toutefois augmenté de 28% dans la dernière année pour atteindre 617.
«Les copropriétés, suivies des unifamiliales, sont les catégories ayant enregistré les accumulations de propriétés en vente sur le marché les plus significatives, avec des hausses respectives de 41 % et de 34 %», peut-on lire dans les données fournies par l'APCIQ.
Quant aux prix médians sur le territoire, ils ont continué en 2023. Les maisons unifamiliales se vendaient environ 377 943$ dans les 12 derniers mois. Il s'agit d'une hausse de 8% par rapport à il y a un an.
«Le prix médian des copropriétés s’est établi à 275 000 $, un gain de 3 % par rapport à 2022. Le prix médian des petites propriétés à revenus s’est pour sa part établi à 400 000 $, soit une augmentation de 8 %», toujours selon les chiffres compilés de 2023.
Signe d'une possible des ventes pour débuter l'année 2024, le dernier trimestre de l'année 2023 s'est soldé avec une augmentation du nombres de ventes dans la région.
On parle d'une hausse de 3% pour 278 ventes effectuées. Le nombre de condos vendus a chuté de 8%, alors que les ventes de «plex» sont restées stables.
Les premiers acheteurs ont continué de faire les frais des taux d'intérêt élevés et du peu de propriétaires sur le marché.
Le prix médian a toutefois continué de grimper pour atteindre 380 000$, en hausse de 8% au dernier trimestre.
Les délais de vente se situent à environ sept jours pour la RMR de Sherbrooke.
Malgré la hausse des taux d'intérêt, l'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) soutient qu'un «atterrissage en douceur» s'est produit au Québec au cours de la dernière année. L'année s'est mieux terminée pour les acheteurs qu'elle n'a commencée.
Les chiffres établis d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers précise qu'un recul de 13% des ventes résidentielles a eu lieu dans la province en 2023.
Au total, 75 853 propriétés de tous types ont été vendues. Ce recul équivaut à 10 995 transactions en moins.
L'APCIQ précise qu'il s’agit d’un niveau d’activité transactionnelle légèrement inférieur à la moyenne historique.
«Le processus de normalisation du marché québécois s’est fait de manière ordonnée en 2023, malgré un contexte marqué par la brutalité de la hausse des taux d’intérêt depuis 2022. Si les jeunes ménages sont les premiers à en avoir fait les frais dans les marchés qui ont été les plus exposés à la forte hausse des prix depuis le début de la pandémie, l’histoire est différente pour les acheteurs expérimentés [...] Le quatrième trimestre témoigne justement d’un marché où les premiers acheteurs sont encore moins nombreux. On observe deux phénomènes qui les incitent à remettre à plus tard leur projet d’achat : le climat d’incertitude économique et les expectatives de baisse des taux d’intérêt en 2024.», a indiqué le directeur du Service de l'analyse de marché de l'APCIQ, Charles Brant.
Les ventes dans les régions métropolitaines (RMR) de Sherbrooke (-14%), Montréal (-14%) et Gatineau (-15%) ont subi les reculs les plus importants.
Le nombre d’inscriptions a atteint 32 154 à l’échelle du Québec, soit une augmentation de 24 % par rapport à 2022, mais un niveau encore très inférieur à la moyenne historique.
À l’échelle provinciale, le prix médian des unifamiliales s’est établi à 416 500 $, soit une variation nulle (0 %) par rapport à 2022.
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