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L'Association canadienne du transport urbain affirme que les municipalités doivent embaucher plus d'agents de sécurité pour leurs systèmes de transport en commun.
L'Association canadienne du transport urbain affirme que les municipalités doivent embaucher plus d'agents de sécurité pour leurs systèmes de transport en commun et leur donner plus de pouvoir pour freiner les comportements dangereux et illégaux dans les trains de banlieue, les métros et les autobus.
L'association formule lundi 27 recommandations pour améliorer la sécurité des passagers et du personnel dans les transports en commun, à la suite d'une récente série d'agressions très médiatisées contre les voyageurs et les employés des transports en commun à travers le pays, notamment à Toronto.
Le président de l'association, Marco D'Angelo, a réclamé notamment des sanctions plus sévères pour les agressions contre le personnel du transport collectif, ainsi que de davantage d'agents de la paix, d'agents spéciaux et de policiers sur le terrain.
«Il est évident, je pense, pour les Canadiens que nous devons nous attaquer à ce problème», a déclaré M. D'Angelo.
L'association demande également au gouvernement fédéral de modifier le Code criminel pour inclure des infractions spécifiques contre tous les employés du transport en commun, pas seulement les opérateurs.
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Le regroupement souligne aussi que les systèmes de transport en commun reflètent les communautés qu'ils desservent et que des problèmes tels que l'itinérance, la toxicomanie et la santé mentale ont un impact sur les transports en commun lorsqu'ils ne sont pas résolus.
Plusieurs agressions au couteau ont été signalées au cours des derniers mois dans les réseaux de transport en commun du pays, dont un qui a entraîné la mort d'un adolescent de 16 ans à Toronto le mois dernier.
«Ces récents actes de violence sur (le réseau torontois) nous préoccupent tous», a déclaré la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, qui assistait à une annonce de subvention concernant l'achat d'autobus électriques pour la Toronto Transit Commission (TTC).
«La TTC est l'élément vital, le système sanguin de la ville, et nous devons faire plus pour assurer la sécurité des gens formidables qui travaillent pour la TTC et qui font littéralement fonctionner notre ville.»
La ministre a souligné que le financement gouvernemental pour lutter contre la pauvreté, la santé mentale et les dépendances était un autre moyen d'améliorer la sécurité des transports en commun. «Mais ce n'est pas suffisant, et nous devons faire plus», a-t-elle admis.
L'Association canadienne du transport urbain a commencé la rédaction de son rapport sur la façon d'améliorer la sécurité publique l'été dernier, mais cette question a pris une nouvelle importance au cours de l'hiver, alors que de violentes agressions ont été signalées dans les transports en commun de plusieurs villes.
«Aucune solution unique ne peut résoudre seule le problème complexe de la violence dans les transports collectifs, nous devons donc réunir experts et intervenants de différents domaines pour travailler en collaboration», estime M. D'Angelo.