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Société

Amazon: cinq entrepôts d'Intelcom bloqués par des activistes

Les entrepôts sont situés dans les arrondissements de Saint-Laurent et d'Anjou à Montréal, à Gatineau, à Québec et à Joliette.

Des militants de l'Alliance Ouvrière bloquent l'accès à un entrepôt d'Intelcom à Anjou samedi, dans le cadre d'une manifestation coordonnée contre Amazon.
Des militants de l'Alliance Ouvrière bloquent l'accès à un entrepôt d'Intelcom à Anjou samedi, dans le cadre d'une manifestation coordonnée contre Amazon.
Marisela Amador
Marisela Amador / CTV News

Samedi matin, des activistes de l'Alliance ouvrière, un groupe de défense des travailleurs québécois, ainsi que divers syndicats, ont bloqué l'accès à cinq entrepôts d'Intelcom utilisés par Amazon.

Les entrepôts sont situés dans les arrondissements de Saint-Laurent et d'Anjou à Montréal, à Gatineau, à Québec et à Joliette.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News

Selon le groupe de travailleurs, le gouvernement et Amazon ferment intentionnellement les yeux sur la mobilisation des travailleurs.

« L'organisation exige une action immédiate de toutes les parties. Elle souligne également que le gouvernement a le pouvoir de sanctionner Amazon, d'indemniser les travailleurs et qu'il peut adopter une loi spéciale pour saisir les actifs et interdire les activités de la multinationale sur son territoire », a déclaré Alliance Ouvrière dans un communiqué.

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L'organisation a organisé plusieurs manifestations au cours du mois dernier, mais a déclaré qu'elles avaient eu très peu d'impact, ce qui l'a incitée à augmenter la pression.

Le groupe a expliqué qu'Intelcom était visée parce que ses conditions de travail sont «épouvantables, peut-être pires que celles d'Amazon», et parce que les livraisons d'Intelcom ont un impact économique direct sur Amazon en ralentissant ses livraisons.

«Les bourgeois d'Amazon et d'Intelcom, avec leurs marionnettes [le premier ministre du Québec François] Legault et [le ministre du Travail Jean] Boulet, doivent comprendre que nous n'accepterons plus de laisser nos collègues se faire jeter à la rue sans réagir.»
- Benoît Dumais, porte-parole d'Alliance ouvrière.

«Le contexte est sans équivoque. Amazon ferme ses entrepôts pour briser un syndicat, Jean Boulet dépose le projet de loi 89 pour mettre fin aux grèves quand bon lui semble, et le gouvernement fédéral émet des ordres de retour au travail à la moindre occasion. Nous assistons à une attaque frontale contre le droit d'association de la classe ouvrière au Canada.»

Marisela Amador
Marisela Amador / CTV News