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Le Québec a bel et bien vécu un autre changement d'heure alors que les résultats de la consultation publique sur la question ont été dévoilés hier. Toutefois, le gouvernement n'a pas encore d'annonce à faire à ce sujet.
«Le temps est venu de réfléchir à la possibilité d’abolir le changement d’heure et de garder une seule et même heure toute l’année», affirmait le ministre de la Justice Simon Joli-Barrette lors du lancement de la consultation il y a environ 6 mois.
Bien que la consultation se soit achevée le 1er décembre dernier, l’attachée de presse du ministre Jolin-Barrette a indiqué à Noovo Info jeudi n’avoir aucune annonce à faire concernant les conclusions de l’exercice.
Les Québécois ont donc bien avancé l'heure, le dimanche 9 mars, leurs montres et horloges d'une heure à 2 h 00 exactement.
Le gouvernement en a également profité pour dévoiler les résultats de la consultation publique samedi.
Il en ressort que 91 % des répondants souhaitent cesser le changement d'heure.
Sur plus de 214 000 réponses enregistrées, 72 % des répondants ont indiqué qu'ils souhaitent la fin du changement d'heure, mais en conservant l'heure d'été tout au long de l'année.
La consultation en ligne a aussi permis de recueillir plus de 25 000 commentaires et de mettre en lumière certaines préoccupations de la population, comme les effets du changement d'heure sur le sommeil, la santé physique et mentale et les heures d'ensoleillement.
«Des réflexions et des consultations supplémentaires sont nécessaires pour s'assurer de prendre la meilleure décision pour les citoyens. La volonté des Québécoises et des Québécois de mettre fin au changement d'heure est très claire et soyez assurés qu'elle guidera la suite de nos travaux dans ce dossier», a déclaré le ministre Jolin-Barrette par voie de communiqué.
Chaque année, le changement d’heure suscite des débats au sein de la société. Le Québec fait partie des 70 sociétés qui changent l'heure deux fois par année. Il faut avancer d’une heure le deuxième dimanche de mars et il faut reculer d’une heure le premier dimanche de novembre.
Le gouvernement Legault avait remis en question cet exercice soulignant par la bouche de M. Jolin-Barrette qu'il s'agissait d'un enjeu qui touche directement la population et qui peut avoir de nombreuses conséquences sur leur santé.
La plupart des gens s’adaptent facilement à cette perturbation dans leur horaire. Seule une minorité d’individus vont rapporter avoir des problèmes qui s’étendent sur plus d’une semaine. C’est le cas notamment des personnes âgées, dont l’horloge biologique est plus sensible aux perturbations. À l’inverse, d’autres se montreront peu ou pas affectés par ce recul, comme les adolescents et les jeunes adultes.
Avec des informations d'Audrey Bonaque, Noovo Info et de La Presse canadienne