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«Si vous voyez plus de gardes du corps, ça veut peut-être dire qu’on a une indication», a-t-il lancé.
Avec les nombreux gardes du corps aperçus lors des tournées régionales des différents partis politiques, la question se pose: est-ce que cette campagne électorale est plus dangereuse que les autres?
En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17 mardi, l’ancien policier de la Sûreté du Québec (SQ) Robert Poëti s’est penché sur le dossier de la sécurité lors de la campagne électorale.
À voir dans la vidéo.
«Si vous voyez plus de gardes du corps, ça veut peut-être dire qu’on a une indication, a-t-il lancé. De voir plus de gardes du corps, ça m’indique que c’est possible que certains partis politiques ou certaines personnes, donc de futurs élus ont été ciblés avec des menaces.»
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Selon l’ex-ministre libéral, cette hausse de gardes du corps est strictement une question de prévention et non parce que certains candidats ont été ciblés par des agresseurs.
«On n’est pas devant, au Canada ou au Québec, des groupes terroristes politiques qui vont s’attaquer aux élus dans une campagne électorale», a-t-il ajouté.
M. Poëti estime cependant que les candidats ne sont pas à l’abri de faire face à une personne souhaitant faire du mal.
«On l’a vu en Grande-Bretagne où il y a un député qui a été tué, poignardé lors d’une rencontre avec ses citoyens. Est-ce qu’au Québec on est là? Je ne le crois pas, est-ce qu’on est à l’abri d’une personne déséquilibrée, qui voudrait attaquer ou qui a déjà exprimé sur des plateformes des intentions dangereuses ou criminelles, peut-être qu’on est là…»
Avec les réseaux sociaux qui gagnent en importance, les nombreux commentaires publiés à l’endroit de certains politiciens peuvent expliquer cette hausse de sécurité. M. Poëti indique que cette campagne électorale n’est pas plus dangereuse que les autres «si on n’a pas les informations du renseignement de sécurité».
«Il y a des surveillances qui se font sur les réseaux sociaux. Donc, lorsqu’il y a des menaces qui sont faites à une personne ou à un parti en particulier, il faut toujours évaluer la menace, donc la réalité.»
«Donc, c’est possible qu’à ce moment, les partis politiques