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Selon le collaborateur à Noovo Info, Yves Boisvert, le premier ministre n'a fait que souligner une évidence financière.
Le premier ministre du Québec François Legault s'est vanté des négociations «satisfaisantes» réalisées entre les syndicats en éducation et son gouvernement. Toutefois, celles-ci amèneront un budget déficitaire, avait-il averti dimanche.
Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
M. Legault a notamment indiqué que ses «investissements massifs» en éducation auraient des répercussions sur son prochain budget, qui sera présenté le mois prochain. «On a fait le choix de bonifier de façon importante les conditions de travail des enseignants et du personnel scolaire. Mais, je veux m'adresser à tous les Québécois: ce choix qu'on a fait, d'investir massivement dans les services publics, ça aura des conséquences financières», avait-il dit en point de presse.
Selon le collaborateur à Noovo Info, Yves Boisvert, le premier ministre n'a fait que souligner une évidence financière.
«Je veux bien que François Legault ait fait des erreurs et qu'il soit impopulaire mais il a fait simplement dire une évidence. [...] Il n'a pas dit que c'était la faute des enseignants et que c'était terrible ce qu'ils leur font. C'est le gouvernement qui a négocié cette entente. [...] C'est un effet comptable», a-t-il expliqué au bulletin Noovo Info 17.
Toutefois, les syndicats n'ont vraiment pas apprécié les propos de M. Legault. La présidente de la FSE, Josée Scalabrini, a même perçu cette sortie médiatique du gouvernement comme une «provocation». M. Boisvert soutient que ce n'est pas forcément la meilleure stratégie à adopter pour les syndicats, mais que ces derniers veulent continuer de mettre de la pression sur le gouvernement.
«Il n'y a rien de parfait et il y a encore plein de problèmes en éducation au Québec. Mais, ce sont des gains qu'il y a un an les syndicats ne pensaient pas faire et l'ont réalisé. [...] Des syndicats n'ont pas encore signé et on veut taper sur le gouvernement, profitant de son impopularité», a-t-il mentionné sur nos ondes.
Voyez l'intervention de Yves Boisvert au bulletin Noovo Info 17 dans la vidéo liée au texte.