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Si Legault doit prendre conscience d'une tendance inquiétante, les prochaines élections ne sont que dans deux ans.
Un récent sondage se montre de mauvais augure pour la Coalition avenir Québec (CAQ), qui se verrait évincée du pouvoir au plus grand bonheur du Parti québécois (PQ) qui prendrait les rênes d’un gouvernement majoritaire.
Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
Le collaborateur de Noovo Info Luc Ferrandez est sans équivoque quant au dernier exercice de la firme Léger: le premier ministre du Québec doit prendre la pleine mesure de ce coup de sonde, qui vient cristalliser une tendance qui est tout à son désavantage.
«Quand il chute de sondage en sondage, on ne peut pas savoir jusqu’où il peut aller […] C’est très inquiétant», fait-il remarquer sur nos ondes.
Voyez le segment Sans filtre avec Luc Ferrandez dans la vidéo liée à l'article.
Mais alors que les prochaines élections provinciales ne doivent avoir lieu que dans deux ans, il n’est pas trop tard pour François Legault pour sauver les meubles.
Voici quelques solutions imaginées par Luc Ferrandez.
Selon Luc Ferrandez, François Legault doit en premier lieu prendre du recul et laisser davantage d’espace à ses ministres. «Il a été fort dans les réformes. Réforme en santé, réforme de l’éducation, de la DPJ, de la justice. Il n’y a rien qui marche en ce moment», énumère-t-il.
D’après le collaborateur de Noovo Info, le premier ministre aurait tout à perdre à poser des gestes de panique à la vue de ce plus récent sondage, par exemple en relançant tout bonnement le projet de 3e lien.
Ce genre d’action viendrait renforcer une impression d’incohérence et d’improvisation déjà présente au sein de la population, estime Luc Ferrandez, donnant en exemple la gestion des dossiers Northvolt et de l’immigration.
«L’incohérence, mets ça de côté. Il faut s’appuyer sur les réformes», insiste M. Ferrandez.
Le collaborateur de Noovo Info rappelle d’ailleurs que l’élection de 2026 n’est pas encore jouée et que la CAQ pourrait toujours former le prochain gouvernement.
M. Ferrandez entretient d’ailleurs des réserves quant à la soudaine résurgence du PQ. «Je ne crois pas qu’un revirement aussi rapide et aussi fort soit un revirement permanent. On ne vote pas pour un parti d’opposition, on vote contre le pouvoir. Si le pouvoir reprend des plumes, le Parti québécois va peut-être diminuer un peu», soutient-il.
Pour l’intervention intégrale de Luc Ferrandez, voyez la vidéo.